ah oui
j'ai parcouru un peu ce qu'écrivait ce boris wolowiec. première remarque, son phrasé très redondant. la même phrase-type qui revient anaphoriquement, sans cesse, en dépit des variations. bon, ça participe évidemment de l'effet-de-vertige, mais le procédé me semble quand même largement catalogué. je me borne à cette remarque un peu superficielle, et peut-être injuste, parce qu'il me semble que la différence est assez décisive avec loulou qui, s'il n'est pas le parangon du renouvellement de ses thèmes et de son vocabulaire, est au moins distinguable par la souplesse vivante de son style.et puis il y a cette autre chose encore : wolowiec est sans doute un peu trop philosophico-existentiel (au premier degré du mot càd à prétendre décrire par de grandes pétitions de principes les structures de l'existence) pour loulou qui se contente plus volontiers de danser en détournant concepts et autres outils descriptifs en pas-de-bourré.
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