Insulaire
On traverse le couloir et je m’assois dans la petite pièce aux couleurs d’hôpital. Il y a dans la cour une sculpture d’une grosse femme nue, la jambe droite pliée vers l’arrière et sa main vient tenir la cheville pour garder cette posture imbécile. Il est seize-heure trente, mon père est assis à côté de moi. Je lui demande pourquoi les gens sont autant intéressés par le sexe et par leur première fois, et pas par leur dernière, juste avant de mourir. Mon père me répond que dans leur testament, les gens sont libres. Alors ils déshéritent leurs corps et leur plaisirs.