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que peuvent-ils définir, ces points de suspension, unenchâssement, une impatience, un épuisement, une lassitude, une
bévue, une somnolence ? Quelle vision cache t-ils donc, un
épaississement ? Un amoindrissement, expression d’une dégradation
de l’exigence littéraire du lieu ? une impuissance artistique
personnelle ? Une syncope, une auto-hypnose, un écrasement sans
objet matériellement bien défini ? Un ennui ? Une injure contenue,
un outrage affaissé, un rêve avorté… ou peut-être un poème
qui n’est pas venu, resté dans les viscères, qu’une main médicale
n’a pas su extirper ? La dernière auberge ? Le salut ? Trois rondins
de bois sur une mer de silence… Une excuse ?
un pardon ? Une tentative avortée net, un effacement inconsidéré ?
Un poème raté jeté aux flammes ? Flotteur sur le léthé ?
Offrande aux dieux de l’oubli ?
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