Comme un murmure de mouchoir, une douce tristesse poème Fabrice Selingant
Comme un murmure de mouchoir, une douce tristesse
Tel un silence d’abîme, un souffle doux amer
Les formes enferment-elles constamment ce qu’elles prétendent ?
Y a-t-il toujours des arbres sous la neige ?
La mousse qui s’étend rafraîchit-elle la mémoire d’arbre des souches ?
L’abeille semble pressée, de retour à la ruche, qui l’ordonne ?
Les fleurs en se parant d’une variation d’odeurs
Pensent-elles duper la mémoire sucrée des papillons ?
Les feuilles en changeant de couleur, se préparent-elles à la folie du vent ?
L’acte d’inaction du gel de l’eau, est-il le plus grand abandon ?
Est-ce certain que la mort des passereaux dans l’appétit des chats
Est une geste sportive de félins sur-nourris ?
Les princesses et les pirates ne chaussant pas encore des pointures adultes
Entendent-ils, sous nos verbes, tous leurs sous-entendus ?
Fabrice Selingant
Tel un silence d’abîme, un souffle doux amer
Les formes enferment-elles constamment ce qu’elles prétendent ?
Y a-t-il toujours des arbres sous la neige ?
La mousse qui s’étend rafraîchit-elle la mémoire d’arbre des souches ?
L’abeille semble pressée, de retour à la ruche, qui l’ordonne ?
Les fleurs en se parant d’une variation d’odeurs
Pensent-elles duper la mémoire sucrée des papillons ?
Les feuilles en changeant de couleur, se préparent-elles à la folie du vent ?
L’acte d’inaction du gel de l’eau, est-il le plus grand abandon ?
Est-ce certain que la mort des passereaux dans l’appétit des chats
Est une geste sportive de félins sur-nourris ?
Les princesses et les pirates ne chaussant pas encore des pointures adultes
Entendent-ils, sous nos verbes, tous leurs sous-entendus ?
Fabrice Selingant