Somnolence
Assommé de ces livres fientes
Dans l'obscurité parfois lumineuse
Je songe aux errants
A ces âmes futiles peu gracieuses
Qui prolongent l'ennui
Jusque dans ses derniers retranchements
Une lèvre passe
Qui n'a plus rien d'une romance
D'une innocence d'un rêve
D'un monde pas encore né
Cette lèvre goutte à goutte meurt
Et lentement parmi la cendre
Des amphore-formes se replient sur elles-mêmes
Là où jadis les dieux parlaient encore
Nul menace cet esprit errant
Nul ne triomphera
En vain sonnera l'heure
Et le plus triste reste encore
Que l'on se lèvera chaque matin
Dans l'obscurité parfois lumineuse
Je songe aux errants
A ces âmes futiles peu gracieuses
Qui prolongent l'ennui
Jusque dans ses derniers retranchements
Une lèvre passe
Qui n'a plus rien d'une romance
D'une innocence d'un rêve
D'un monde pas encore né
Cette lèvre goutte à goutte meurt
Et lentement parmi la cendre
Des amphore-formes se replient sur elles-mêmes
Là où jadis les dieux parlaient encore
Nul menace cet esprit errant
Nul ne triomphera
En vain sonnera l'heure
Et le plus triste reste encore
Que l'on se lèvera chaque matin