poème pour m.-a.
les difficultés de la vie s'accumulaient
devant nos fragiles pieds nus
la dureté du monde contaminait
le monde clos et silencieux que nous quittions
ce monde fait de chaleur et de silence
beautés inconnues à l’œil des carnassiers
il faudra se quitter et regagner sa place
dans la course des jours où l'air que l'on respire
se fait chaque fois plus rare et plus vicié
cette course sans fin qui nous tient loin
si loin de la douceur de l'autre
et de ses petits gestes qui ouvrent l'univers
et font que l'on se sent si plein de sève
mais toujours l'autre monde, celui-là de la mort
- car c'est la mort enfin dans toute sa splendeur
qui assigne les rôles - revient nous attaquer
avec son froid de glace et ses torrents de boue
l'amour aboli assiste sans fin à la crucifixion
parabole oubliée pour deux mains qui se frôlent
avant que ne renaissent d'autres entrelacements
devant nos fragiles pieds nus
la dureté du monde contaminait
le monde clos et silencieux que nous quittions
ce monde fait de chaleur et de silence
beautés inconnues à l’œil des carnassiers
il faudra se quitter et regagner sa place
dans la course des jours où l'air que l'on respire
se fait chaque fois plus rare et plus vicié
cette course sans fin qui nous tient loin
si loin de la douceur de l'autre
et de ses petits gestes qui ouvrent l'univers
et font que l'on se sent si plein de sève
mais toujours l'autre monde, celui-là de la mort
- car c'est la mort enfin dans toute sa splendeur
qui assigne les rôles - revient nous attaquer
avec son froid de glace et ses torrents de boue
l'amour aboli assiste sans fin à la crucifixion
parabole oubliée pour deux mains qui se frôlent
avant que ne renaissent d'autres entrelacements