L'intermède Calypso
Si l’on s’en tient aux apparences, j’extraie un portable de ma poche. En réalité, il s’agit d’un inhalateur. Quand l’oxygène se raréfie, j’appelle son nom de scène sur l’écran tactile. Elle apparaît. Je prends une, deux, trois bouffées d’un sourire. Puis je m’attarde sur le ciel qu’un été généreux à logé dans ses yeux. La vie est un miracle. La beauté, son sommet. Elle est devenue mon second souffle. Il a toujours été trop tard pour se contenter de l’ordinaire.