Mains, multitude aux doigts de chlorophylle, épanouies poème de Fabrice Selingant

Mains, multitude aux doigts de chlorophylle, épanouies
Respiration, souplesse humaine du feuillage
Soie des bras, branches, à la poudre mate de bronze
Amplitude dansée du figuier, lenteur
Au soleil, cultive la parcelle de fraîcheur
Patio, pierres sèches, murs marqués d'usure, pelouse
Pièce d'eau, voix liquide en jet, en pluie
Chaise longues, bois cirés, galbe de cotonnade
L'air s'y installe, siestant les heures creuses
C'est un soupir qui silence ses rêves en secret
Là, y ronfle la lassitude d'un temps
Sourd à la force du feu de la forge
Repose le chant au chœur rassurant.

Fabrice Selingant
[image]

Répondre à ce message

un texte estival, les corps a l'abandon
la pensée en jachère
seulement vivre l'instant
le chant des cigales

Répondre à ce message

De temps en temps lâcher prise, en effet. Merci Sobac pour cette lecture.

Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge

Répondre à ce message

l'évocation du figuier est belle, mais je ne comprends pas le sens des trois derniers vers.

Répondre à ce message

Merci Claire de lire et d'aimer la fraîcheur de l'arbre. Sous le figuier, il n'est plus temps de penser au travail, la chorale grillonnante et cigalante, se met en polyphonie couvrant tout indice de volonté d’œuvrer de quelconque façon.

Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge

Répondre à ce message