Falaise
Ce que serait un point
posé dans la distance
comme un présent du visage
penché sur l’échine
Si seulement : voir
venir l’inclusion des plans
prévenir la chute d’une envolée de cordes
Lavée décollée par-dessus
par lambeaux
la forme inquiète des nuages
surgie du crâne
abrupte
les sentiers blancs et creux s’interrogent
entre leurs limites à propos
de leurs limites
Rien de nouveau sinon rien
n’apure le dogme vertical
Les barreaux secrets du vieillir
s’enfoncent dans le sol
c’est ainsi la poignée de vertèbres
disloquée
forme une denture lamentable
Plus ancien le trébuchement
lorsque ventre à terre
à peine sur pieds la houle
on changeait de continent
par un couloir désert
L’esprit force la frontière qui sépare le passé
tout cela tient
dans la main
fait un bruit
de peau froissée
Poursuivre dans les zones morte du corps
pas après pas
cailloux taillés sous la plante
Elle fleurit douce
l’une à l’autre blessure
la part belle des pentes :
seul aveu de rémission
Nouvelle acception du tact :
boire aux marges du regard
l’air épuré
puis
replonger dans le blanc
la découpe du vide
falaise tranchée boucherie d’organes descendus
Métal coulé des oreilles
avec cendres au lieu
des sillons des aires
bascule dans la perversion du
plus avant :
l’équilibre est rompu par l’effort
aux pieds du ciel
continument
le corps entier durci jeté
Echo sonnance des ravins
bouilli dans le chaudron vespéral
une main seule n’arpente pas
les nervures de l’arbre
ni son creux
Il y a la coulée résistante
et le pus
le regard amoureux
le désert profond
chaque souffle est dernier
Jusqu’à
documenter le silence
comme un manteau d’invisibilité
ainsi que toutes formes de naissance
Découpe racines et langues
en un seul geste
une seule matière molle
Sépare à la machette
l’entrelacs des conditions
sans voir au travers des os
toute embrasure tout
espoir de réconfort
Une porte installée dessus l’océan
n’ouvre qu’un point d’interrogation
sur le silence
Alors la vue presse le pas
s’inquiète de marcher encore
(au-delà)
le jour substitué
par l’étonnement du jour
en un clin d’œil
Corps acharné sans sommeil
croise un instant
l’abandon
De quelle saisine intérieure
s’épend la trouée
glace irisée couvrant le derme
Des images désunies
disent l’obscur des anges
au travers
d’autres lueurs
Falaise aveuglante
est aveugle
miroir
posé dans la distance
comme un présent du visage
penché sur l’échine
Si seulement : voir
venir l’inclusion des plans
prévenir la chute d’une envolée de cordes
Lavée décollée par-dessus
par lambeaux
la forme inquiète des nuages
surgie du crâne
abrupte
les sentiers blancs et creux s’interrogent
entre leurs limites à propos
de leurs limites
Rien de nouveau sinon rien
n’apure le dogme vertical
Les barreaux secrets du vieillir
s’enfoncent dans le sol
c’est ainsi la poignée de vertèbres
disloquée
forme une denture lamentable
Plus ancien le trébuchement
lorsque ventre à terre
à peine sur pieds la houle
on changeait de continent
par un couloir désert
L’esprit force la frontière qui sépare le passé
tout cela tient
dans la main
fait un bruit
de peau froissée
Poursuivre dans les zones morte du corps
pas après pas
cailloux taillés sous la plante
Elle fleurit douce
l’une à l’autre blessure
la part belle des pentes :
seul aveu de rémission
Nouvelle acception du tact :
boire aux marges du regard
l’air épuré
puis
replonger dans le blanc
la découpe du vide
falaise tranchée boucherie d’organes descendus
Métal coulé des oreilles
avec cendres au lieu
des sillons des aires
bascule dans la perversion du
plus avant :
l’équilibre est rompu par l’effort
aux pieds du ciel
continument
le corps entier durci jeté
Echo sonnance des ravins
bouilli dans le chaudron vespéral
une main seule n’arpente pas
les nervures de l’arbre
ni son creux
Il y a la coulée résistante
et le pus
le regard amoureux
le désert profond
chaque souffle est dernier
Jusqu’à
documenter le silence
comme un manteau d’invisibilité
ainsi que toutes formes de naissance
Découpe racines et langues
en un seul geste
une seule matière molle
Sépare à la machette
l’entrelacs des conditions
sans voir au travers des os
toute embrasure tout
espoir de réconfort
Une porte installée dessus l’océan
n’ouvre qu’un point d’interrogation
sur le silence
Alors la vue presse le pas
s’inquiète de marcher encore
(au-delà)
le jour substitué
par l’étonnement du jour
en un clin d’œil
Corps acharné sans sommeil
croise un instant
l’abandon
De quelle saisine intérieure
s’épend la trouée
glace irisée couvrant le derme
Des images désunies
disent l’obscur des anges
au travers
d’autres lueurs
Falaise aveuglante
est aveugle
miroir