brautigan
Bonjour CatrinePeut-être faudrait-il un juste milieu ? "L'étiquette" est aussi le nom donné à un courant poétique, à une sensibilité. Il reflète le "Zeitghast" (esprit de l'époque). Le nom d'un courant est aussi ce qui permet à ce même mouvement de s'inscrire dans l'histoire de la poésie. Du temps où la poésie était foisonnante et où elle était lue, aimée et comprise par les gens, par les pauvres autant que par les nantis, des noms/étiquettes poussaient comme des champignons. Ça ne dénaturait ni ne diminuait pas la poésie, c'était juste un signe de plus que la poésie était vivante, c'est à dire lue.
Désormais elle n'est plus lue, il y a plus de poétes que de lecteurs de poésie, il y a tarissement, devrait-on donc supprimer les dénominations de sensibilités et des formes, simplement car la poésie n'en a "pas besoin" ? Comme dans une fosse commune les cadavres perdent leur nom ?
Et pourquoi donc ce qui est valable/fondé dans les autres arts, ou la philosophie, ne le serait pas en poésie ?
La poésie qui ne supporterait comme seul nom le nom de poésie, sans arborescences, me ferait penser à une langue morte qui n'enfanterait plus. À mon sens c'est participer à son illisibilité, à son tarissement, sa dissolution dans un tout.
La dénomination forcenée, ça n'est pas fondé, mais de là à rejeter toute forme de dénomination ?
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