Poésies pour se lever matin

Des haricots verts, frais et biologiques, dans mon assiette
J'essayais de ne pas servir le mensonge
Un groupe de touristes américains, le smartphone en main
Prenaient des photos de ce qu'ils ne regardaient pas
Ils parlaient entre eux de façon stéréotypée
J'essayais de ne pas servir le mensonge
Une musique que j'avais beaucoup aimé par le passé
Que j'aime toujours
Est apparue par hasard dans la liste proposée par SoundCloud
J'essayais de ne pas servir le mensonge
Mon chat s'est promené dans la cour intérieure
De retour, il a miaulé pour annoncer sa présence
J'essayais de ne pas servir le mensonge

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(ce que me dit le poème et ce que j'en reçois : je dis comme ça me vient)
"l'enfer est pavé de bonnes intentions" me traverse
litanie, récitatif ou psalmodie, je ne saurais trop, un mea culpa "langoureux" (ou lancinant..),
quelque chose de catho pas mal trop flirt auto-soft-flagellation
encore ... un senti contradictoire au sein même de l'édifice
est-ce dans l'axe ou les pôles...ce un vice caché... me surprend...
impression d'apparente légèreté - une cape ou un manteau,
une illusion ou ..une dentelle de... dé/montre autant d'ajours que de silences..
quand se sont précisément ces percées ou trouées qui appellent
et quand d'en dessous de la «mantille» sourd une sorte de gravité (un poids sur le coeur).
une courbure d'échine, une fatigue.. d'âme grise
la question reste tout de même : la tentative ou l'acte véritable.
le vouloir faire/agir ou l'agir réel.
la non-incarnation / l'incarnation.

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Merci Catrine, c'est donner beaucoup à ce petit morceau. J'avais en tête la recherche d'un ailleurs au sein du dérisoire. C'est un aveu d'échec, un méa-culpa, une grande tristesse.

C'est dommage que tu aies mal pris mon message, l'autre jour. Que va t-on bien faire de toutes nos lucidités contradictoires.

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Que va t-on bien faire de toutes nos lucidités contradictoires — dis-tu ...

ben... euhm... si tu veux ... dans environ un mois on pourrait s'en parler autour de victuailles... ou en marchant
(car j'aurai les pieds sur "ton plancher" — et je crois que le projet me laisse mes dimanches) ce s'rait ben sympa

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Ah oui ? En voilà une nouvelle. Je t'envoie un email.

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ai lu et répondu !

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y a pas d'échec. absolument aucun.
il y a une sorte de ..nouage ..autour de "j'essayais" 4 fois répétés

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je disais ce que "je vois", c'est tout, ni bon ni mauvais. par contre je trouve que "immobilité" (ref. mess. de Claire ) et "nouage" correspondent, le premier m'apparaissant la conscéquence du second, d'où une très certaine cohérence de fond, d'oû l'impact du poème

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J'ai bien compris Catrine que tu n'émettais pas un jugement de valeur. Merci pour les précisions, elles sont très claires.
Mais honnêtement, ce texte ne mérite pas tant de réflexions

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Mais honnêtement, ce texte ne mérite pas tant de réflexions — dis-tu..

..et vois-tu... c'est un peu plutôt "malaisant"... est-ce que tu me dis que je gaspille mon temps à te lire ?

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