la pêcheuse
la pêcheuse
par sobac 
, jeudi 24 août 2017, 19:05 (il y a 2649 jours) @ Claire
en general ce genre de reportage passe la nuit pour les insomniaques
voila que l'on sait tout sur l'art de la pêche avec l'arc moderne c'est un art
voila que l'on sait tout sur l'art de la pêche avec l'arc moderne c'est un art
la pêcheuse
J'ai trouvé l'ensemble d'une puissante poésie, une poésie du XXIeme siècle. Cette fille si belle, le nouveau Cambodge : Diane au pvc, ingéniosité et soin, ongles parfaitement laqués, et la marche à mi-corps dans le fleuve beige, et l'harmonie des bleus sous la voûte des arbres..
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sans vouloir chipoter, il me semble qu'il y a un esprit très différent entre les deux vidéos : la jeune fille cambodgienne cherche à pêcher du poisson pour vivre, et utilise pour cela ce qui l'entoure, des choses de maintenant. Aucun romantisme, aucune nostalgie d'un temps passé, d'un "retour" aux origines malgré l'usage d'une technique qui a toujours existé.
Alors que cet homme donne l'impression de tenter de retrouver des gestes préhistoriques (âge de la pierre polie ?), soit parce qu'il est chercheur, soit par désir de je ne sais quel vie sauvage originaire et fantasmée. Et du coup, j'y vois encore de la pensée compliquée, un peu vaine, et non des gestes liés à la vie.
J'avais eu envie en utilisant le mot de "poésie", en parlant de pvc et de XXIeme siècle, de dire que l'art est une affaire de "maintenant", et non une divagation sur un passé idéalisé...ou effroyable.
Alors que cet homme donne l'impression de tenter de retrouver des gestes préhistoriques (âge de la pierre polie ?), soit parce qu'il est chercheur, soit par désir de je ne sais quel vie sauvage originaire et fantasmée. Et du coup, j'y vois encore de la pensée compliquée, un peu vaine, et non des gestes liés à la vie.
J'avais eu envie en utilisant le mot de "poésie", en parlant de pvc et de XXIeme siècle, de dire que l'art est une affaire de "maintenant", et non une divagation sur un passé idéalisé...ou effroyable.
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par catr , mercredi 30 août 2017, 18:38 (il y a 2643 jours) @ Claire
de maintenant, oui.
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Je suis une force du Passé
Tout mon amour va à la tradition
Je viens des ruines, des églises,
des retables d’autel, des villages
oubliés des Apennins et des Préalpes
où mes frères ont vécu.
J’erre sur la Tuscolana comme un fou,
sur l’Appia comme un chien sans maître.
Ou je regarde les crépuscules, les matins
sur Rome, sur la Ciociaria, sur le monde,
comme les premiers actes de la Posthistoire,
auxquels j’assiste par privilège d’état civil,
du bord extrême de quelque époque
ensevelie. Il est monstrueux celui
qui est né des entrailles d’une femme morte.
Et moi je rôde, fœtus adulte,
plus moderne que n’importe quel moderne
pour chercher des frères qui ne sont plus.
Pier Paolo Pasolini
Tout mon amour va à la tradition
Je viens des ruines, des églises,
des retables d’autel, des villages
oubliés des Apennins et des Préalpes
où mes frères ont vécu.
J’erre sur la Tuscolana comme un fou,
sur l’Appia comme un chien sans maître.
Ou je regarde les crépuscules, les matins
sur Rome, sur la Ciociaria, sur le monde,
comme les premiers actes de la Posthistoire,
auxquels j’assiste par privilège d’état civil,
du bord extrême de quelque époque
ensevelie. Il est monstrueux celui
qui est né des entrailles d’une femme morte.
Et moi je rôde, fœtus adulte,
plus moderne que n’importe quel moderne
pour chercher des frères qui ne sont plus.
Pier Paolo Pasolini
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par sobac , vendredi 01 septembre 2017, 10:46 (il y a 2641 jours) @ François
sur les rêves du port d'Ostie, où s'égarent mes pas, je suis l'homme en recherche de mes émotions, je fais face a la mer, en parlant a la mienne, encore petit garçon