Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Périscope @, mercredi 13 septembre 2017, 09:45 (il y a 2629 jours)

Un air de tropisme... (2ème couplet)

On n’a jamais entendu quelqu’un frapper ainsi à la porte d’un
astronef égaré dans l’espace. Et pourtant il frappe. Il vient de l’extérieur.
Il insiste. Ses coups insistant sont son seul langage. Sa voix n’est
pas perceptible. Mais ses coups demandent qu’on lui ouvre l’habitacle.

« Bonjour ». Les yeux sont effarés. « Bonjour » cela est venu
machinalement. « Bonjour ». Ils sont tout les deux à se lancer de concert
« Bonjour ». En face, mais l’un est dehors et l’autre est contenu dans
la coque. « Bonjour ». Une boule d’émotion englue le joli mot.

Les gens qui viennent de l’espace sont peu vêtus. L’habitant de
la coque s’en étonne. D’autres mots enfin s’alignent entre les lèvres
épaisses de l’arrivant. « je cherche quelqu’un ». Dans ses yeux
se lisent l’inquiétude et l’urgence. « il n’y a personne ici, je suis seul,

comment voulez-vous que je sois avec quelqu’un ici ? ». La main de
l’étranger est posé sur la clenche, décidé à ne pas céder. « je peux voir ? ».
Il parvient à rentrer. C’est une intrusion dans la sphère intime.
Il verrouille la porte derrière lui. Les deux individus se jaugent.

Celui habillé contre celui déshabillé où du moins vêtu sommairement.
« je connais bien l’endroit, je vous ai précédé ici, il est impossible qu’il
ne soit pas là ». Chercher dans une coque si petite est vite fait.
Mais c’est dans le regard que les choses se trouvent. « il m’appartient,

vous ne pouvez pas me le substituer ». « pourriez-vous
me le décrire ? » demande le personnage habillé. Un « ah »
de consternation étrangle l’autre. Une pâleur saisit son visage exsangue.
Son habit d’éponge découvre son torse pileux. « je ne vous connais

pas assez pour que je puisse vous le décrire, il me manque tout
simplement ». Leurs genoux se touchent dans la confrontation.
Un brin de salive s’évapore de leur mâchoire menaçante. Puis
soudain, la colère atteignant son acmé, celui en habit d’éponge

susurre sur un ton glacial « il est là ». En effet, plaqué contre la paroi,
c’est lui. On le désigne du doigt, c’est lui la cause, le responsable,
le moteur de toute l’histoire. Mais il ne dit toujours rien.
Il se laisse observer, loqueteux, minable, prosaïque. « je ne savais pas

qu’il faisait parti de vos intimes ». « vous avez eu un échange ? »
interroge celui au torse pileux. « si tu le connais, alors tu me connais,
est-ce que je ressemble à celui que tu t’imaginais ? » ajoute-t-il, avec
une légère ivresse dans ses paroles et ses yeux. « non, toi, tu es beaucoup

plus propre ». Et pour le prouver, il ouvre entièrement son peignoir en
éponge. Nu, parfumé, soyeux, un spectacle total de la propreté. « vous étiez donc
ami avec l’autre ? ». « inséparables nous sommes ! ». L’habitant de la coque
ne dissimule pas sa déception. Il passe la main sur le cœur du torse pileux.

Il bat avec une force et une régularité éblouissante. Quant à la
dentition solide, complète, elle est le signe d’une santé exemplaire.
Mais les appâts qui pendent, comment pourraient-ils s’accorder avec
ceux du minable qui se tasse dans un coin de l’habitacle ? Tout le

monde erre quelques minutes dans l’étroitesse du lieu. Chacun veut
s’emparer de l’autre. C’est une course minuscule. Il y a des
déchirements. Une valse sordide s’improvise entre l’homme
habillé et le salaud dégoutant. Jalousie du propre qui s’interpose

en criant « mais lui, c’est moi ! ». Il y a un barouf énorme du
trio qu’on pourrait entendre du dehors. Gémissement, gloussements,
reniflements, pétulance. Puis, c’est le monsieur propre qui
gagne la partie, saisissant son dégueulasse à bras le corps, il ressort

de la coque, réajustant son peignoir, il disparaît dans les longs couloirs.
Lui, abasourdi, referme la porte, défait sa cravate, ses vêtements qu’il dépose,
et dans un dépouillement pyrrhonien, il ouvre la douche pour rafraîchir le brasier
en lui.

(3ème et dernier couplet prochainement)

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Claire, mercredi 13 septembre 2017, 09:54 (il y a 2629 jours) @ Périscope

Juste un mot avant le troisième couplet : on dirait que tu as écrit cela rapidement ou que tu ne t'es pas relu suffisamment parce qu'il y a des problèmes d'orthographe et des impropriétés de langage qui gênent la lecture. Tu sais que je suis assez fan de ce que tu écris, alors je me permets d'autant plus de te le dire.

mon ressenti sur ce texte de periscope.

par dh, mercredi 13 septembre 2017, 13:02 (il y a 2629 jours) @ Claire

sur la forme : prose plate et insipide. les retours à la ligne n'apportent rien. pas de musicalité ni de nuance. ce n'est pas écrit, c'est rédigé.

sur le fond : petite historiette sans intérêt, et d'ailleurs assez confuse. c'est peut-être censé être comique, ou violemment subversif. qui sait ?

si quelqu'un veut essayer de m'expliquer...



*

PS :


par souci d’honnêteté, et pour dire "d'où je parle", je poste un de mes derniers textes (2014) :

en retrait de la vie

.
.
.
.

mosaïque d'herbes
aux verts multiples
aux courbes d'écritures
l'utopie d'une nature
façonnée par l'art
la mélancolie elle-même
source de civilisation
les pierres aussi
angles émoussés par le temps
leur surface comme marquée
village pétrifié
dans les rues abandonnées
que de temps inoccupé vaquant
le lieu baigné de lumière
toujours plus esseulé
un grillon sur l'ardoise
craquelée par le chaud le froid
nos tâches sont accomplies
notre chemin effacé
et pourtant c'est un retour
l'univers se dilate
laissant passage à l'enfant
qui n'a pas d'âge
toujours né loin du centre
terminaison nerveuse
d'une présence perdue
égarée hors des tombes
fissure dans le visage
d'une vieille femme immobile

.

mon ressenti sur ce texte de periscope.

par Claire, mercredi 13 septembre 2017, 19:21 (il y a 2629 jours) @ dh

Je crois que tu ne comprends rien à l'écriture de Périscope.

mon ressenti sur ce texte de periscope.

par dh, jeudi 14 septembre 2017, 09:48 (il y a 2628 jours) @ Claire

c'est possible.

ça m'évoque des gens comme cadiot.

mon ressenti sur ce texte de periscope.

par dh, jeudi 14 septembre 2017, 10:15 (il y a 2628 jours) @ dh

voilà, c'est ça.

http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=2-86744-728-3

c'est amusant parce que dans la bibliothèque où je travaille il y avait charles robinson qui était bibliothécaire il y a quelques années. le cadiotien typique.

je lui demande que faut-il lire. alors il me dit "retour definitif et durable de l'être aimé". alors je l'ai lu.

mon ressenti sur ce texte de periscope.

par dh, jeudi 14 septembre 2017, 10:18 (il y a 2628 jours) @ dh

ceci dit j'aime beaucoup sa chanson "samuel hall"

(entièrement réécrite et arrangée par bashung, il est vrai.)

mon ressenti sur ce texte de periscope.

par Périscope @, vendredi 15 septembre 2017, 09:31 (il y a 2627 jours) @ dh

c'est curieux dh, mais j'apprécie beaucoup Codiot. mais je n'ai pas son talent : érudition, humours...

donc c'est un petit compliment pour moi...

bien que je n'ai pas du tout pensé à Cadiot en écrivant ce texte

je ne pensais à rien d'ailleurs

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Périscope @, jeudi 14 septembre 2017, 07:29 (il y a 2628 jours) @ Claire

pour les fautes d'orthographe d'accord.

par contre pour les impropriétés de langage, pourrais-tu me donner quelques
exemples ?

c'est vrai que ce texte, j'ai voulu l'écrire avec spontanéité, me méfiant
des effets de manche (images, métaphores etc)
par une certaine "vitesse" entre la pensée et la main retranscrivant
je cherche ce qui pourrait me "surprendre" en toute modestie...

les tropismes, c'est aussi un peu ce qui passe à la racine du conscient,
ce qui affleure à peine...

merci Claire pour ton aide

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Claire, jeudi 14 septembre 2017, 21:25 (il y a 2628 jours) @ Périscope

j'essaie de faire ça demain.

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Claire, vendredi 15 septembre 2017, 17:57 (il y a 2627 jours) @ Périscope

On n’a jamais entendu quelqu’un frapper ainsi à la porte d’un
astronef égaré dans l’espace. Et pourtant il frappe. Il vient de l’extérieur.
Il insiste. Ses coups insistants sont son seul langage. Sa voix n’est
pas perceptible. Mais ses coups demandent qu’on lui ouvre l’habitacle.

« Bonjour ». Les yeux sont effarés. « Bonjour » cela est venu
machinalement. « Bonjour ». Ils sont tout les deux à se lancer de concert
« Bonjour ». En face (face à face ?) mais l’un est dehors et l’autre est contenu dans
la coque. « Bonjour ». Une boule d’émotion englue le joli mot.

Les gens qui viennent de l’espace sont peu vêtus. L’habitant de
la coque s’en étonne. D’autres mots enfin s’alignent entre les lèvres
épaisses de l’arrivant. « je cherche quelqu’un ». Dans ses yeux
se lisent l’inquiétude et l’urgence. « il n’y a personne ici, je suis seul,

comment voulez-vous que je sois avec quelqu’un ici ? ». La main de
l’étranger est posé sur la clenche, décidé à ne pas céder. « je peux voir ? ».
Il parvient à rentrer. C’est une intrusion dans la sphère intime.
Il verrouille la porte derrière lui. Les deux individus se jaugent.

Celui habillé contre celui déshabillé ou du moins vêtu sommairement.
« je connais bien l’endroit, je vous ai précédé ici, il est impossible qu’il
ne soit pas là ». Chercher dans une coque si petite est vite fait.
Mais c’est dans le regard que les choses se trouvent. « il m’appartient,

vous ne pouvez pas me le substituer (subtiliser ? le substituer à moi ? )». « pourriez-vous
me le décrire ? » demande le personnage habillé. Un « ah »
de consternation étrangle l’autre. Une pâleur saisit son visage exsangue (pléonasme).
Son habit d’éponge découvre son torse pileux. « je ne vous connais

pas assez pour que je puisse (pouvoir ?) vous le décrire, il me manque tout
simplement ». Leurs genoux se touchent dans la confrontation.
Un brin de salive s’évapore de leur mâchoire menaçante (c'est chaud !). Puis
soudain, la colère atteignant son acmé, celui en habit d’éponge

susurre sur un ton glacial « il est là ». En effet, plaqué contre la paroi,
c’est lui. On le désigne du doigt, c’est lui la cause, le responsable,
le moteur de toute l’histoire. Mais il ne dit toujours rien.
Il se laisse observer, loqueteux, minable, prosaïque. « je ne savais pas

qu’il faisait partie de vos intimes ». « vous avez eu un échange ? »
interroge celui au torse pileux. « si tu le connais, alors tu me connais,
est-ce que je ressemble à celui que tu t’imaginais ? » ajoute-t-il, avec
une légère ivresse dans ses paroles et ses yeux. « non, toi, tu es beaucoup

plus propre ». Et pour le prouver, il ouvre entièrement son peignoir en
éponge
(moi, toi ?). Nu, parfumé, soyeux, un spectacle total de la propreté. « vous étiez donc
ami avec l’autre ? ». « inséparables nous sommes ! ». L’habitant de la coque
ne dissimule pas sa déception. Il passe la main sur le cœur du torse pileux.

Il bat avec une force et une régularité éblouissante. Quant à la
dentition solide, complète, elle est le signe d’une santé exemplaire.
Mais les appâts qui pendent, comment pourraient-ils s’accorder avec
ceux du minable qui se tasse dans un coin de l’habitacle ? Tout le

monde erre quelques minutes dans l’étroitesse du lieu. Chacun veut
s’emparer de l’autre. C’est une course minuscule. Il y a des
déchirements. Une valse sordide s’improvise entre l’homme
habillé et le salaud dégoûtant. Jalousie du propre qui s’interpose

en criant « mais lui, c’est moi ! ». Il y a un barouf énorme du
trio qu’on pourrait entendre du dehors. Gémissement, gloussements,
reniflements, pétulance. Puis, c’est le monsieur propre qui
gagne la partie, saisissant son dégueulasse à bras le corps, il ressort

de la coque, réajustant son peignoir, il disparaît dans les longs couloirs.
Lui, abasourdi, referme la porte, défait sa cravate, ses vêtements qu’il dépose,
et dans un dépouillement pyrrhonien, il ouvre la douche pour rafraîchir le brasier
en lui.


(idem que plus bas, et même si je comprends bien qu'il s'agit de confusions identitaires et de mélanges, il y a des passages que je trouve trop confus, j'ai l'impression que tu suis un film imaginaire, sans aider le lecteur à le visualiser)

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Périscope @, samedi 16 septembre 2017, 17:38 (il y a 2626 jours) @ Claire

merci pour tes corrections très justes.

pour la confusion des locuteurs, je me suis en effet posé la question.

c'est un peu voulu, mais peut-être faut-il que je modère le mélange...
si l'incompréhension devient trop un obstacle à la lecture

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Claire, samedi 16 septembre 2017, 23:28 (il y a 2625 jours) @ Périscope

J'ai eu peur d'être allée trop loin dans mon décortiquage, mais je le le suis permis parce que c'est inhabituel dans tes textes. Pour la confusion, c'est juste un peu trop. Il y a un ou deux endroits il me semble qu'il faudrait corriger. Le propos du texte est très riche et troublant.

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par dh, dimanche 17 septembre 2017, 09:21 (il y a 2625 jours) @ Claire

Le propos du texte est très riche et troublant.>>>


????

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Claire, dimanche 17 septembre 2017, 16:29 (il y a 2625 jours) @ dh

moi j'y vois un questionnement sur l'identité, et sur la relation à l'autre et ce qu'on donne à voir de soi : sale ou propre, nu ou habillé, de façon banale ou séductrice ou repoussante. L'attention qu'on porte à ces manières de se "tenir", de se "montrer", la soumission aux normes sociales qui peuvent donner le sentiment que celui qui les néglige (et se néglige) y gagne une forme de liberté et de déchéance à la fois.
Dans ce huis (presque) clos à trois le déchu-libre est comme un objet que les deux autres tentent de s'approprier, se disputent, sans doute aussi parce qu'il n'exprime rien de son propre désir.
Il y a tout un jeu de dupes entre être et avoir, désirer et s'identifier, ou être envahi, ou dévorer, ou être englué.
La capsule, avec sa petite touche de science-fiction invraisemblable, me fait penser à l'impossible choix entre l'horreur d'être rejeté et livré au vide ou être "collés" à deux dans un espace clos....enfin, il y a bien d'autres choses et cette façon particulière qu'a Périscope de faire sentir le rapport des corps, la rencontre sensorielle, mêlée à la rencontre affective.
C'est aussi un texte sur la relation à deux, symbiotique, et la relation triangulaire marquée par la rivalité et la jalousie, mais aussi l'ouverture d'un "ailleurs".

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par dh, jeudi 21 septembre 2017, 08:53 (il y a 2621 jours) @ Claire

le discours justificateur de l'art conceptuel est une variante de la preuve ontologique de saint anselme.

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Claire, jeudi 21 septembre 2017, 11:11 (il y a 2621 jours) @ dh

Ce texte est aux antipodes de l'art conceptuel, justement parce qu'il est si complexe, sensoriel et émotionnel...et qu'il induit un questionnement tout aussi complexe.
L'art conceptuel pour moi c'est : partir d'une idée (simplette et bien pensante assez souvent) et fabriquer un truc ou des variations sur un truc pour l'illustrer, puis éventuellement dégoiser pendant des heures là-dessus.

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par dh, vendredi 22 septembre 2017, 09:41 (il y a 2620 jours) @ Claire

il faut saluer ton louable effort de pédagogie, claire.

mais, à tout prendre, je crois que je préfère les "commentaires composés de classe de seconde" d'emaz à ta glose ci-dessus, qui me semble plus relever du diagnostique psycho-socio-médical que de la critique d'art. eh oui que veux tu je ne suis pas psychiatre, juste patient de la psychiatrie.

c'est vrai, j'en suis resté à des gens comme jp richard, jean cohen, ou georges mounin, lointains vestiges d'une époque où on ne parlait pas encore de "sciences du textes" (il y avait aussi les "sciences religieuses" à l'institut catholique...)

beaucoup de personnes que je connais et respecte dans le champ poétique disent qu'il ne faut commenter que ce qu'on aime et "laisser pisser" le reste...

"c'est toujours celui qui aime qui a raison" > phrase entendue il y a longtemps sur france-culture...

peut-être...

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par dh, vendredi 22 septembre 2017, 10:07 (il y a 2620 jours) @ dh

je crois qu'une grande partie de ce que tu écris du texte de periscope pourrait s'appliquer à un film qui m'avait beaucoup marqué à l'époque. ça pourrait te plaire, si tu n'es pas trop rebutée par les effets spéciaux "gore"...

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Thing_(film,_1982)

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par Claire, vendredi 22 septembre 2017, 11:03 (il y a 2620 jours) @ dh

Il y a aussi "La mouche" de David Cronenberg. Mais j'essaierai de voir ta "Chose".
C'est un peu toi qui m'a poussée dans mes grilles de lecture psychanalytiques, qui ont leur pertinence même si elles sont un peu lourdiingues, j'en conviens. Ceci dit, les commentaires philosophico-stylistiques me semblent souvent bien plus indigestes.

Un air de tropisme... (2ème couplet)

par dh, vendredi 22 septembre 2017, 11:59 (il y a 2620 jours) @ Claire

ah oui, cronenberg, excellent.