hop
Et moi depuis tout ce temps j’écris toujours des poèmes sombres et chiantsÉlectrolytes
Ils ne se parlent plus les hommes ils s’échangent
Les hallucinations de leurs yeux éblouis
Chacun dans sa prison écope l’éboulis
Colle une oreille au mur pour quelques mots étranges
Un vagin gigantesque au ciel fait le roulis
Les haleurs interdits ont déserté la rive
Chacun tient sa lubie sa tangence naïve
Les poètes floués mutilent l’inouï
Leur silence souligne un vaste étranglement
Iront-ils comme moi dans l’excès litigieux
Malhabiles chassant un essor silencieux
Point aveugle où la Terre oscille étrangement
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