L'étau infini
Aux limites de ta chair, une hésitation. Tes yeux me délivrent un passe corps express. Je ne pèse plus que le désir, cette conjonction inédite de l’écrasant et de l’imperceptible. Tes caresses sont plus fortes que mes scrupules. Elles m’encerclent dans un étau d’infini tel que la fuite n’a plus d’objet. Je me disperse, me retrouve, m’abolit, me forge un être excessif dans la fournaise de tes frontières tourbillonnantes. Tes lèvres signent mon cœur d’un prénom méconnaissable. Je prononce le tiens dans le temps bref d’un souffle happé par le chaos. Nos sensations nous échappent en empruntant d’étranges sonorités. L’infra langage d’un génie analphabète. L’imprononçable advient par caprice et nous l’aimons pour cela, possédés consentants, médiums aveugles d’une énigmatique vitalité.Fil complet:
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23/10/2017, 19:54
- L'étau infini - Périscope, 24/10/2017, 11:40