Cachés poème de Fabrice Selingant
Cachés
Ici c’est l’habituel froid
Du foyer éteint d’une maison vide
Le tas de cendre fait illusion
Mais nulle braise ne peut redonner naissance
À la vibration qui précède le feu
Peut-on, lorsque le froid se fait cruel,
Demander de partager
L’ombre vacillante
De la flamme d’une bougie ?
Celle qu’on allumerait à deux
Cachés.
Fabrice Selingant
Ici c’est l’habituel froid
Du foyer éteint d’une maison vide
Le tas de cendre fait illusion
Mais nulle braise ne peut redonner naissance
À la vibration qui précède le feu
Peut-on, lorsque le froid se fait cruel,
Demander de partager
L’ombre vacillante
De la flamme d’une bougie ?
Celle qu’on allumerait à deux
Cachés.
Fabrice Selingant