Humus poème de Fabrice Selingant
Humus
Serrée une forêt mise en coupe
barbare sombre mise à mort
idole petite nana blouson de peau vénus statufiée
C’est toi Brassempouy qu’on défigure
et jamais plus ton mont d’amour
comme une figue desséchée
ne va sourdre le plaisir frangipane
amande et blé
amante comblée
amande et blé
pigments porteurs redonnez-moi
hémoglobine et chlorophylle la cadence des tempes
complices vies indissociables la force du soleil et de l’eau
D’une part
l'enclume comme
résonance cassante
le visage immolé
de voiles ternes ou blancs
D’autre part, la source
eau cornue de Thor
le jazz au corps
pour la sieste il y a danger
à moins que crapuleuse électrique
vu que Lubat swingue ludique
la poésie qui te tombe
sous les yeux
abuse de ton temps
de ton tempérament
te propose clarté d’une trombe
du bleu poudre des cieux
bastringue balance
la vie n’est pas silence
crayoubiage sur les mirettes
musarder folle quête
déjà l’humus.
Fabrice Selingant
Serrée une forêt mise en coupe
barbare sombre mise à mort
idole petite nana blouson de peau vénus statufiée
C’est toi Brassempouy qu’on défigure
et jamais plus ton mont d’amour
comme une figue desséchée
ne va sourdre le plaisir frangipane
amande et blé
amante comblée
amande et blé
pigments porteurs redonnez-moi
hémoglobine et chlorophylle la cadence des tempes
complices vies indissociables la force du soleil et de l’eau
D’une part
l'enclume comme
résonance cassante
le visage immolé
de voiles ternes ou blancs
D’autre part, la source
eau cornue de Thor
le jazz au corps
pour la sieste il y a danger
à moins que crapuleuse électrique
vu que Lubat swingue ludique
la poésie qui te tombe
sous les yeux
abuse de ton temps
de ton tempérament
te propose clarté d’une trombe
du bleu poudre des cieux
bastringue balance
la vie n’est pas silence
crayoubiage sur les mirettes
musarder folle quête
déjà l’humus.
Fabrice Selingant