elle est "effondrée"
par Myrtle21, jeudi 21 décembre 2017, 23:32 (il y a 2529 jours)
[Je n'ai jamais profité de la vie
j'ai un noyau noir dans le sang
et sous ma peau qui fait
que je ne positiverais jamais
dans le monde des vivants
tu sais c'est difficile de vivre
quand on a cette tâche sombre
dans le ventre et le cortex
y a mon utérus qui brille
comme un soleil ou pire
comme une plaie dans la ligne
médiane
où
et puis rien
je n'ai plus envie d'écrire
elle est effondrée]
j'ai un noyau noir dans le sang
et sous ma peau qui fait
que je ne positiverais jamais
dans le monde des vivants
tu sais c'est difficile de vivre
quand on a cette tâche sombre
dans le ventre et le cortex
y a mon utérus qui brille
comme un soleil ou pire
comme une plaie dans la ligne
médiane
où
et puis rien
je n'ai plus envie d'écrire
elle est effondrée]
elle est "effondrée"
par sobac, vendredi 22 décembre 2017, 18:07 (il y a 2528 jours) @ Myrtle21
dans cette vie longue et courte à la fois, il faut vraiment profiter de chaque instant
elle est "effondrée"
par Périscope , samedi 23 décembre 2017, 10:34 (il y a 2528 jours) @ sobac
le passé n'est plus et l'avenir n'est pas encore, c'est une invitation à vivre dans
le présent et à porter une vraie attention à chacun de nos gestes, même les plus
modestes en apparence, pour ne pas s'éparpiller dans l'agitation
(Michel de Montaigne)
le présent et à porter une vraie attention à chacun de nos gestes, même les plus
modestes en apparence, pour ne pas s'éparpiller dans l'agitation
(Michel de Montaigne)
Dans Les Bois
par d i v, samedi 30 décembre 2017, 05:55 (il y a 2521 jours) @ Myrtle21
.
https://soundcloud.com/user-157051101/dans-les-bois
Regarde comme il est beau
Le regard vers le ciel
Fuse
La morsure du vent
A damner
Petite fille
Petite fille sur un rocher
Je me bousille les mains
Le bleu cru des nuits mêmes
Partir avec ses fugues
En queue de cheval
Sur un fond bleu vibrant
Je marchais pour oublier
Le cœur le sexe
Regarde comme il est beau
Le chat tigré
Après la porte lourde
Ses danseurs au plafond
Un jour d’été
Le moelleux de la neige
Répété chaque matin
Le fragile équilibre
Pour échapper
A une autre nuit
Le laisse en paix
Alors pourquoi se réveiller ?
Pourquoi se réveiller du silence
Mais la vie
Malgré les blessures
Petite garçon
Grande guerre
La terre est dure
On y va dans l’instant
Il en voulait
Les yeux fermés
Je suis aveugle
Le dos comme eux
C’est ça que j’aime
Seul
Derrière la scène
Le visage vers le ciel
Ici le granit argenté
Face à la mer
Très lentement dans les yeux
Dans la transparence de l’eau
Il y avait une rose
Tout à l’heure là-dedans
Sa peau
Pour éprouver encore
Je m’accroche
Je me casse le dos
Etrange étrange
Je prends quelques mots
Juste une éclaircie
Comme à une bouée
Creuser longtemps
Creuser seul
Que je transpire
Que je me bousille les mains
C’est ça que j’aime
Les rêves l’étaient
C’était bon
Les muscles font oublier le cœur
Le sexe
Ça sent bon la plage
La terre est dure
Ou plutôt si
Eclats d’or en couleur
Un rayon de soleil
Le réveilla
Chaque matin
Les yeux fermés
A ce chant noir
Un rouge d’abîme
Sous le tranchant
Mais qui sait
Si elle n’était pas
Pleine de lumière
La vie
Le plus longtemps possible
La force de se lever
Le refus de se fondre
La chaire d’Anita
Le bleu cru
Rose
Face à la mer
Des îles piqués
Ses hommes
Ensommeillés
Dans sa tête
L’émotion
Qu’elle m’avait faite
Ventre et seins
Le grenat
C’était la nuit
Des pensées jaunes
Du corps barré d’une pierre
Le rouge de nos deux bagues
Mais le sang ne lave pas le sang
Isolé les cheveux bruns
A la lumière
Qu’il vivait en couleurs
Pour échapper
Pour échapper à une autre nuit
Pourquoi se réveiller ?
La terre est dure
Je me bousille les mains
La terre sous mes pieds
C’était elle
Que je cognais à chaque pas
Seul
Comme à une bouée
Je ne savais plus
Parler
Quelques mots
Je suis la
Parler sous la pioche
Comme eux
Je suis aveugle
Je me casse le dos
Russe
C’est ça que j’aime
Creuser
Creuser longtemps après
La rupture
A l’horizon des plages
J’ai besoin de paysages aimés
J’ai besoin de lumière
Regarde comme il fait beau
Face à la mer
Fuse
C’était moi
Je marchais pour oublier…
.
https://soundcloud.com/user-157051101/dans-les-bois
Regarde comme il est beau
Le regard vers le ciel
Fuse
La morsure du vent
A damner
Petite fille
Petite fille sur un rocher
Je me bousille les mains
Le bleu cru des nuits mêmes
Partir avec ses fugues
En queue de cheval
Sur un fond bleu vibrant
Je marchais pour oublier
Le cœur le sexe
Regarde comme il est beau
Le chat tigré
Après la porte lourde
Ses danseurs au plafond
Un jour d’été
Le moelleux de la neige
Répété chaque matin
Le fragile équilibre
Pour échapper
A une autre nuit
Le laisse en paix
Alors pourquoi se réveiller ?
Pourquoi se réveiller du silence
Mais la vie
Malgré les blessures
Petite garçon
Grande guerre
La terre est dure
On y va dans l’instant
Il en voulait
Les yeux fermés
Je suis aveugle
Le dos comme eux
C’est ça que j’aime
Seul
Derrière la scène
Le visage vers le ciel
Ici le granit argenté
Face à la mer
Très lentement dans les yeux
Dans la transparence de l’eau
Il y avait une rose
Tout à l’heure là-dedans
Sa peau
Pour éprouver encore
Je m’accroche
Je me casse le dos
Etrange étrange
Je prends quelques mots
Juste une éclaircie
Comme à une bouée
Creuser longtemps
Creuser seul
Que je transpire
Que je me bousille les mains
C’est ça que j’aime
Les rêves l’étaient
C’était bon
Les muscles font oublier le cœur
Le sexe
Ça sent bon la plage
La terre est dure
Ou plutôt si
Eclats d’or en couleur
Un rayon de soleil
Le réveilla
Chaque matin
Les yeux fermés
A ce chant noir
Un rouge d’abîme
Sous le tranchant
Mais qui sait
Si elle n’était pas
Pleine de lumière
La vie
Le plus longtemps possible
La force de se lever
Le refus de se fondre
La chaire d’Anita
Le bleu cru
Rose
Face à la mer
Des îles piqués
Ses hommes
Ensommeillés
Dans sa tête
L’émotion
Qu’elle m’avait faite
Ventre et seins
Le grenat
C’était la nuit
Des pensées jaunes
Du corps barré d’une pierre
Le rouge de nos deux bagues
Mais le sang ne lave pas le sang
Isolé les cheveux bruns
A la lumière
Qu’il vivait en couleurs
Pour échapper
Pour échapper à une autre nuit
Pourquoi se réveiller ?
La terre est dure
Je me bousille les mains
La terre sous mes pieds
C’était elle
Que je cognais à chaque pas
Seul
Comme à une bouée
Je ne savais plus
Parler
Quelques mots
Je suis la
Parler sous la pioche
Comme eux
Je suis aveugle
Je me casse le dos
Russe
C’est ça que j’aime
Creuser
Creuser longtemps après
La rupture
A l’horizon des plages
J’ai besoin de paysages aimés
J’ai besoin de lumière
Regarde comme il fait beau
Face à la mer
Fuse
C’était moi
Je marchais pour oublier…
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