Où sont les commentaires....

COMMENTAIRE

Encore sous le charme de vos commentaires
Je ne me lasse de les lire, la belle affaire
Les trouvant émouvants, drôles, spirituels
Ils sont si sincères, c’est presque sexuel

Le virtuel a des vertus imaginaires
Qu’il serait pervers de s’en défaire
Ainsi ma dose quotidienne m’exalte
Le commentaire devient whisky pur Malt

J’en hume les mots, que je tiens au chaud
Dans ma boite crânienne, aficionados
Nouveau trip a la sauce de vos cervelles
Déclinants leur ravissement a coup d’étincelles

Et je ne nous vois pas rompre ce contrat
Les bienfaits procurés, endommageraient mon karma
Qui du coup aurait une incidence désastreuse
Sur cette promiscuité que je sais affectueuse

Notre attelage fonctionne, voir s’auto vénère
Cercle d’un rapport auquel je prolifère
Puisant dans ma sève, l’essence même
De cet instant suprême, carpé diem

Vous êtes les garants de ma santé intellectuelle
Votre force réside dans votre tension artérielle
Stabilisée après avoir recherché l’équilibre
Celui qui porte le choix de vos mots libres

En conséquence, notre fusion si charnelle
Fruit d’un amour, qui comble nos prunelles
Me permettra d’ériger une stèle exposée
Au fronton de ce forum si bien partagé

Salut Periscope.
En ce qui me concerne, j'ai un peu expliqué ce que je ressentais. Mais au delà de mon propre ras-le-bol, je me pose la question plus générale d'une perte de l'envie d'échanger.

Personnellement, quand je commente un texte, c'est toujours avec l'espoir d'ouvrir un dialogue avec l'auteur, voire un débat de plusieurs participants. Quelque chose qui m'éclaire sur sa démarche, qui me fasse réfléchir sur l'écriture (la mienne aussi), qui soit vivant et animé etc...Quand il n'y a rien, aucune réponse ou presque, je reste dans le vide et c'est à la longue très déprimant.

D'autant plus déprimant que delivre est l'endroit où j'ai vu le plus de talents et d'écritures originales. Personnellement c'est la liberté de ton que j'aimais dans delivre, et le relatif désordre.
Mais les derniers temps, j'avais l'impression de venir perfuser un moribond (ou une bande de moribonds ?)...alors bon, ça va bien.
(je ne parle pas de toi)

Renoncer, ça ne sert à rien, je viens de comprendre ça ;)