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par Claire, samedi 13 janvier 2018, 11:26 (il y a 2507 jours)
cette nuit de silence dans la
maison et dans les arbres
intimes gardiens du mouvement, ne bougent.
la vie est une histoire verticale
peut-être on porte l’horizon.
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par Claire, samedi 13 janvier 2018, 11:48 (il y a 2507 jours) @ Claire
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par sobac, samedi 13 janvier 2018, 12:21 (il y a 2507 jours) @ Claire
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par le Rouge-gorge, samedi 13 janvier 2018, 14:01 (il y a 2507 jours) @ sobac
Fraternellement à Claire et à Sobac.
Fabrice Selingant le Rouge-gorge
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par Périscope , samedi 13 janvier 2018, 17:49 (il y a 2507 jours) @ Claire
polémiques
cette verticalité ?
connotée, mais comment échapper aux connotations dans l'écriture
et à plus forte raison celle du lecteur
le mot renvoie toujours ailleurs
c'est pour cela peut-être qu'on les écrit
il n'y aurait alors que des interprétations
mais cette liberté est tragique
source ou foyer de mal-entendus...
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par Claire, dimanche 14 janvier 2018, 22:23 (il y a 2505 jours) @ Périscope
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par Périscope , lundi 15 janvier 2018, 09:09 (il y a 2505 jours) @ Claire
que rend ludique le liquide,
cette image du reflet horizontal de l'arbre peut être une métaphore de notre condition, notre horizontalité brassée, chahutée, dématérialisée curieusement par les flux divers de la vie et sociétal, surtout aujourd'hui à l'ère du numérique.
ta vision de l'arbre et son "consentement" à l'horizontalité
ouvre une grande brèche de réflexion
merci
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par Claire, lundi 15 janvier 2018, 15:29 (il y a 2505 jours) @ Périscope
Je crois que si un poème sonne juste, c'est qu'il part aussi d'une réalité ressentie à moment donné avec une certaine intensité.
On était le 19 décembre, le vent avais complètement cessé dans la nuit, et j'étais touchée par ce temps très particulier d'équilibre obscur qu'est le solstice d'hiver : recueillement, froid, mort apparente, avant le renouveau (comme dit François). Un temps de rites sacrés dans toutes les civilisations.
Je venais de graver un bout de lino, et la gravure est un art très intéressant parce qu'on peut et même doit le pratiquer sans trop penser, en se laissant porter par le mouvement de la petite lame. on doit juste avoir quelque chose en tête.
Le résultat évoquait (de loin) un arbre, nos frères si éloignés, qui comme nous cherchent toujours à se tenir debout...tant qu'ils vivent.
Si je suis revenue à "attend" plutôt que "porte", que je voyais plus comme dans l'expression "porter un enfant" pour les femmes, c'est parce qu'il y avait quelque chose d'un peu idéalisant, héroïque, dans cette dernière formulation...aussi parce que c'est "attend qui est venu naturellement.
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par Claire, lundi 15 janvier 2018, 20:06 (il y a 2504 jours) @ Claire
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par Périscope , mercredi 17 janvier 2018, 12:19 (il y a 2503 jours) @ Claire
mais parfois il n'y a que 5 mots...
Est-ce que c'est toujours cette contrainte ?
Edward Bond a commencé ainsi à écrire ses premiers dialogues de théâtre :
que des répliques de 5 mots.
super stimulant
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par Claire, mercredi 17 janvier 2018, 12:48 (il y a 2503 jours) @ Périscope
c'est une contrainte qui, pour moi en tout cas, installe un rythme particulier dans le poème, quelque chose qui ressemble à "l'horizontalité" dont il est question ici. Je ne sais pas du tout l'expliquer.
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par Périscope , jeudi 18 janvier 2018, 09:58 (il y a 2502 jours) @ Claire
c'est vrai que la contraction de la forme, haïku ou autres
permet d'infuser une densité dans les mots
les mots dans l'instant où celui qui les écrits contiennent une aura
qui souvent hélas s'affadit, s'étiole pour le lecteur
notre préoccupation d'auteur est donc de maintenir cette intensité
entre le jaillissement de l'écriture et le résultat final
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par Claire, mercredi 24 janvier 2018, 12:27 (il y a 2496 jours) @ Périscope