Voeux de Volonté
La volonté est une victoire.
sans ce vouloir la vie est vide.
Pas de vacances pour la volonté !
Vacillez dans le ventilateur de la vie,
varices, viscères, verrues, qui virolez nos visages !
Je veux un ventre pour valise.
Pas de Vénus en vidéo, mais des vahinés vivantes.
Vaille que vaille la vie vaut son vase de vase !
Dans les vergers, vaches et volailles vont vertueusement.
Mon vertige est aussi versatile que le vent.
Des violons violents valsent vulgairement dans mes vêtements.
Si je suis un voyou de volupté,
la volonté ne sera pas virile mais vérité !
Alors que des vulves vermillons vibrent sur la verge,
que vergetures et vaisseaux versent leur vie à tout va.
Voleurs sans vertu, vautours voraces voguent sur les vagues,
le vendredi, les violeurs velus vampent les vierges,
mais les vainqueurs sur la vague,
seront vaincus dans le varech,
car la visiteuse de ma vie, c’est la volonté !
Elle n’est pas vaine, mais valeureuse.
Sa voix devient vaste jusque dans mes veines.
La vie vaut bien un vers de Verlaine.
Versailles, Vercingétorix, Verdun,
la vie ne sera pas un vitrail.
Vidangeons nos verres de vermouth.
Rien de visqueux ne doit vacciner nos villages.
Mon virus est valable ;
il faut vraiment vouloir ce vouloir !
La volonté est verticale,
et non cette vouivre aux vortex vicieux dans les vallées.
C’est à vélo alors que la vengeance sera vulnérable.
Le verbe véritablement vrai des vaches vocifère dans les vergers,
et la vérité des volailles vertueuses vole.
Le V est une voûte si on le voit à l’envers.
Le V voyage dans des wagons,
le V se voit double comme un whisky velouté.
Celui qui n’est pas volontaire est veule.
Celui qui est veule est vilain,
le vilain vindicatif qui se vante d’être volontaire.
Alors tous mes vœux de volonté à vous,
vasouillards voisins des villes vermoulues !