par exemple :

par Claire, mardi 16 janvier 2018, 11:10 (il y a 2504 jours) @ Périscope

non non, mes remarques n'ont pas à avoir le dernier mot, bien au contraire, et prendre du temps pour se comprendre c'est important.

D'abord ce que je disais du ressenti de l'instant n'était pas du tout une généralité pour moi sur la manière dont on DOIT écrire (même si peut-être je l'ai exprimé à tort de cette façon).
C'est plus une piste de réflexion sur "qu'est-ce qui donne de l'énergie au poème" ? Je remarquais que, au moins cette fois-là, une sorte de symbiose entre ce qui m'entourait et ce que je ressentais intérieurement, mes réflexions, a servi de "moule", dans lequel le poème s'est mis à couler, je ne sais pas mieux le dire.
Mais j'ai écrit plein de poèmes qui n'avaient aucun rapport avec la situation où je me trouvais, la majorité en fait.
Simplement, c'est toujours une surprise de voir comment une description exacte de quelque chose, avec les détails réels, fait souvent écho comme par magie avec une signification symbolique ou inconsciente qu'on n'avait pas du tout prévue.

L'autre moule c'était la contrainte : 6 vers de 6 mots, qui n'était pas délibérée au départ mais s'est mise en place dans le temps assez bref de l'écriture.

Sinon, je suis d'accord avec tout ce que tu dis. Ce qui m'a gênée dans les deux exemples que tu donnes, c'est que le mot commençant par V n'a pas (à mes yeux) de réelle adéquation avec ton propos : il me semble que tu n'as choisi "Vermouth" et "vampe" que parce qu'ils commençaient par un V, et que "vampe" irait même plutôt à l'inverse du sens du texte.

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