le hasard et la nécessité
INTRODUCTION:"le beau est toujours bizarre" disait baudelaire, c'est pourquoi la plupart des choses paraissent banales. dans notre devoir, nous poserons cette question : est-ce que se sentir bizarre, c'est être beau (dans l'âme, i.e. à l'intérieur?) notre réflexion sera guidée par nos lectures, ainsi que par les textes du corpus. dans une première partie nous verrons en quoi savoir ce qu'on veut faire dans la vie n'est ni beau, ni bizarre. dans une seconde partie nous verrons en quoi ne pas le savoir fait se sentir bizarre, et donc beau. dans une troisième partie nous verrons en quoi il est possible de déduire la taille, le poids et la forme de son âme, et la manière de l'aménager pour en faire un endroit confortable.
I. LES OPINIONS SUR LE MONDE OU SUR SOI-MÊME : UNE PERTE DE TEMPS BIEN BANALE
a) un pique-nique quotidien : le garde-manger des projets sur la nappe des pensées
comment régler au mieux sa vie? cela est attendu de nous. cependant, il ne nous est donnée nulle façon d'en savoir la réalisation ou le prix; nous sommes pareils à des aveugles sommés de formuler une opinion sur la lumière. seul modèle, l'exemple de nos aînés : mais à les voir on voit bien qu'il vaudrait mieux en rire.
b) le bizarre érigée en non-bizarrerie, ou : le grand renversement de la société opprimante :"( :"( :"(
blablablabla, etc
c) le bizarre et le beau, la conjonction, l'ensemble vide
∃(x) Beau(x) ∧Bizarre(x) → (xRy) ∨ ∅
Transition: dans cette partie, nous avons vu (notamment à l'aide de la logique des prédicats) qu'avoir des opinions sur la façon dont il fallait régler sa vie était bizarre (d'un point ontologique, mais aussi d'un vue épistémologique : cf. la critique de l'induction de Hume), mais, par un étrange renversement (et en cela peut-être beau), est devenu norme, et donc étalon de non-bizarrerie; et ainsi non-beau. que l'on aille consulter une conseillère d'orientation pour s'en persuader (par ailleurs).
II. POURQUOI L'ENSEMBLE DU POSSIBLE INCLUT L'ENSEMBLE DU CONCRET, OU : POURQUOI NE PAS SE DÉTERMINER EST BEAU
a) démonstration logique
symboles mathématiques blabla
b) conséquences
se déterminer à quelque chose, c'est perdre en réalité: ne pas savoir, c'est donc plus réel, ce qui veut dire, que c'est plus beau (car beau=bien=réalité, comme vous le dira n'importe quel élève en licence de philo)
c) statut de la bizarrerie
l'on voit qu'elle est en fait subjective. d'un point de vue objectif, il n'y a aucune bizarrerie à cela. ce qui est beau et donc bizarre (du point de vue des imbéciles), mais ce qui est beau est normal, et par ailleurs me ressemble (du mien). je ne sais rien d'autre que cet héliotropisme sentimental, qui aurait aussi à expliquer l'amour, car ma pensée a de belles épaules.
III. TERME DE CE DEVOIR OU LE DEVOIR DE TROUVER SON TERME
a) reconnaitre une âme: les signes qui ne trompent pas
ATTENTION, VOUS PENSEZ AVOIR CROISÉ UNE ÂME DANS VOTRE VOISINAGE MAIS N'EN ÊTES PAS CERTAINS? NE PRENEZ AUCUN RISQUE, ET SACHEZ LA RECONNAÎTRE À CES HUIT POINTS ESSENTIELS AVANT D'APPELER LA POLICE:
(...)
Filet de sirène avec sa purée de voix cristalline
Ingrédients :
50 kilos de sirène; 2 bonnes c. à s de jus d'espoir ; 2 c. à s. d'âme éternelle; 1 c. à s. d'écume; 800gr de voix cristalline; 20 cl de crème d'aube rose; huile; zestes de sacrifices; sel
- Enlevez la peau des sirènes, puis découpez la chair en filet.
- Dans un plat, farinez la sirène, salez et poivrez des deux côtés avant d'arroser de jus d'espoir.
- Disposez les filets dans un plat beurré et enfournez 10 mn dans un four préchauffé (thermostat 7)
/!\ Videz l'espoir et l'eau rendu.
- Nappez d'un mélange d'écume et d’âme éternelle. Remettez à cuire 10 mn.
- Dans de l'eau portée à ébullition, faites cuire la voix cristalline préalablement épluché
- Écrasez la voix à la fourchette, avec un filet d'huile et la crème d'aube rose.
- Salez, ajoutez les zestes de sacrifice à volonté.
b) aménager son âme: le théorème ikéa
mettez les vis A dans le trou B jusqu'à épuiser l'alphabet
c) tout l'or du monde
« Qu’y a-t-il maintenant hors de nous ? » — « Personne. » — « Qui est le lointain
et qui est le prochain ? » — « Nous ici et nous là-bas. » — « Et qui le plus vieux et
le plus jeune ? » — « Nous. » — « Et qui doit être glorifié, qui vient vers nous, qui
nous attend ? » — « Nous. » — « Et ce soleil, d’où tient-il sa lumière ? » — « De
nous seuls. » — « Et le ciel, quel est-il ? » — « La solitude qui est en nous.»
— « Et qui donc doit être aimé ? » « C’est moi. » Cool
CONCLUSION
je voudrais remercier ma mère pour m'avoir apporté une aide financière tout le temps nécessaire à la réalisation de cette thèse.
Fil complet:
- le hasard et la nécessité -
Théodore F,
16/01/2018, 18:05
- le hasard et la nécessité -
sobac,
16/01/2018, 20:04
- le hasard et la nécessité - Claire, 16/01/2018, 20:08
- le hasard et la nécessité -
sobac,
16/01/2018, 20:04