Tempête
Est-ce que la nuit a des portesquand la lune ronde fuit
les nuages s'affolent
C’est lourd le mâchefer
l’embûche sous les pas
la circulation de l’eau
les odeurs chimiques et organiques
au milieu des décombres
sous les doigts la pluie dégouline
L’air froid fait partie des errants
tout s’arrête
il est temps de lancer les dés
dans un brouillard de plomb
et combattre la violence
Le ciel s’appuie contre un ballon gonflé d’hélium
je ne vois pas la vie
c’est l’océan que j’entends
écoute ! ses sabots résonnent
Nous aimerions ne pas porter la haine
mais le vent gronde si fort galopant
sans courage se rabat dans l'ornière
suspendues les mains se croisent et se décroisent
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