attrape
attrape le poids des ans
besoin de vieillir si
cette ride assassine
se joue la partition
repeint le temps absent
la course est démesure
et l'horloge s'enrhume
de secondes salutaires
récite les vers longs
quand l'aube silencieuse
s'acoquine d'un printemps
de fleurs en devenir
abandonne sans regret
l'érosion corporelle
de l'ombre de tes pas
où se meurt l'horizon
besoin de vieillir si
cette ride assassine
se joue la partition
repeint le temps absent
la course est démesure
et l'horloge s'enrhume
de secondes salutaires
récite les vers longs
quand l'aube silencieuse
s'acoquine d'un printemps
de fleurs en devenir
abandonne sans regret
l'érosion corporelle
de l'ombre de tes pas
où se meurt l'horizon