Jamais seul(e)

Fais de ton mieux, fais ce que tu peux, et ce que tu as à faire.
Essaye simplement.
Et quand tu ressens le besoin, quand monte l'émotion du ventre palpitant, tu peux chaque chose te dire et penser.
Ne te force pas, personne ne te dira quoi ne pas te dire, ne te taira en toi-même, toi même tu ne le feras pas.
Laisse passer les peurs, couler les pleurs s'ils viennent, trouve le calme au fond tu n'es jamais seul(e).
Tu trouves du réconfort dans la nature.
Tu te sens enfin en phase avec ces voies infimes – silencieuses quand tu penses, quand tu fais, mais toujours présentes attentives patientes.
Lumières simples lueurs du fond du coeur du jour qui résiste - tu y crois. Elles t'accompagnent.
Colle le visage, écoute le souffle de la mer dans la conque quand tes yeux s’absentent, sens encore quand tu ne vois plus, quand tu te sens perdu(e), abandonné(e), que tu sens que tu te vas tromper, de chemin, sur tes désirs, quand tu ne sais plus où tu vas ni où tu en es, lorsque tu as le sentiment de ne plus entendre rien ressens écoute et regarde en attendant.
Présent vivant. Immobile dans la nuit du bout du monde souffle un instant respire debout au vent à l'herbe qui intime.
Embrasse le doute, embrasse le Tout, la vie avec son supplément d'âme.
Partant du bas en remontant la pente gravis.