La course vers la vie II
C’est le petit matin, j’aperçois un visage de poupée russe près de moi. Il est éclairé, souriant et j’ai peine à croire qu’il est mien. Il est mien, elle vient de le réaffirmer. Je pense aux loup des steppes, qui a eu besoin de dormir avec une jolie fille afin de revenir à la vie. La lecture de ce livre a peut-être été pour moi un élément déclencheur. Ou bien l’ai-je relu car je pressentais ce qui allait advenir. Nous sommes deux enfants, je la pince, lui demande pour rire si elle est bien réelle. Elle fait de même. Je n’imaginais pas être le rêve de quelqu’un. Encore moins d’une telle créature. J’écris des poèmes. L’amour est son art. Il faut croire que j’ai fini par forcer la serrure du rêve. Il a débordé sur la vie. Il s’agissait finalement de s’en donner la peine. Moins penser. Plonger dans l’inconnu. La tête la première, sans armes et sans réticences. Elle rit sans cesse. J’ai le goût de son téton et de sa salive qui m’est resté dans la bouche toute la nuit. Elle prend ma main, la pose sur son sein. Sa langue me fait penser à un vibrant petit poisson rouge. Il frétille dans ma bouche, je bande instantanément. Je lui dit, elle rit de nouveau. Elle sait qu’elle est magnifique. Je lui répète tout de même. Je lui répèterai indéfiniment. Sa tendresse me donne le vertige. Notre sincérité nous magnifie tous les deux. Elle m’embrasse. Affirme que mes mains sont formidablement agiles. Elles n’ont jamais connu de peau aussi douce que la sienne. Sur son front je crois caresser un félin à la crinière lourde et parfumée. « Only for you » me dit-elle. Dans ses yeux en amande la candeur a dressé son empire. Une légère inquiétude aussi y papillonne. Elle craint que je l’oublie demain, que je m’en aille. Elle ne sait pas encore que je ne suis pas du genre à abandonner mon rêve sur le bas-côté.
La course vers la vie II
j'avais commencé à lire le loup des steppes en 1998, et bizarrement, je ne suis jamais aller à la fin.
bien aimé Siddhartha et surtout le jeu des perles de verre, par contre.
sinon, léger malaise à la lecture de ce texte, mais je dois avoir l'esprit mal tourné...
bien aimé Siddhartha et surtout le jeu des perles de verre, par contre.
sinon, léger malaise à la lecture de ce texte, mais je dois avoir l'esprit mal tourné...
La course vers la vie II
Pour ma part, étonné, enchanté, enthousiasmé par tout ça, très chouette !
Quel retour !
Quel retour !
La course vers la vie II
Salut Kelig, merci pour tes mots sympas
La course vers la vie II
rythme répétitif des phrases qui s'accorde bien avec le thème.
le thème est mignon, on ne peut que le suivre
mais ce n'était qu'un rêve (ou non)
le rêve en effet peut produire ce style d'écriture
en ce sens c'est bien vu
le thème est mignon, on ne peut que le suivre
mais ce n'était qu'un rêve (ou non)
le rêve en effet peut produire ce style d'écriture
en ce sens c'est bien vu
La course vers la vie II
Je crois savoir ce que tu as imaginé, et en effet tu as eu l’esprit mal tourné sur ce coup là.
La course vers la vie II
Merci Périscope.
Tout est vrai dans le texte. D’où la question du rêve qui déborde sur le réel.
Tout est vrai dans le texte. D’où la question du rêve qui déborde sur le réel.
La course vers la vie II
Je n'ai même pas pensé une seconde que ça puisse être imaginaire.
Ca respire trop l'authenticité, le vécu, à travers l'écriture.
Ca respire trop l'authenticité, le vécu, à travers l'écriture.
La course vers la vie II
Salut François, il sont sincères, tes écrits apportent bonheur de lecture, et je suis heureux pour toi en même temps.
La course vers la vie II
Le loup des steppes excellent bouquin
La course vers la vie II
Et c'est magnifique (tant pis si on trouve que j'en rajoute, mais je viens de relire.) Un grand bravo, et même merci.
La course vers la vie II
Bon sang mais quelle est ta propre recherche en écriture ?
A force je me demande.
Tant de distance avec l'écrit tel quel, quand il est si présent, courant à travers l'espace de la page.
Pas la première fois que je me demande, d'où mon interrogation.
Nous ne sommes pas de bois, ni de marbre ou je ne sais, tout de même.
A force je me demande.
Tant de distance avec l'écrit tel quel, quand il est si présent, courant à travers l'espace de la page.
Pas la première fois que je me demande, d'où mon interrogation.
Nous ne sommes pas de bois, ni de marbre ou je ne sais, tout de même.
FEU CHATTERTON - le départ
La course vers la vie II
Je ne m’y attendais pas, merci Kelig ! Content que ça te plaise
FEU CHATTERTON - le départ
Salut d i v, comment ça va, vieille connaissance.
Je ne connaissais pas la musique, c’est pas mal du tout.
Je ne connaissais pas la musique, c’est pas mal du tout.
La course vers la vie II
essaie le jeu des perles de verre, du même auteur.