Tu rentres chez toi
Tu rentres chez toi
Tu prends un bout de papier
ou te fiches devant ton ordi
alignes des mots
des bouts de phrases
en colonne
comme ça vient
à la va que j'te pousse
c'est heureux ou pas
on bave ses sentiments
ses humeurs
ses petites grandes pensées
on bave en ligne
et hop même sans timbrer
on poste sur le Net,
ça fait poème !
C'est l'addiction aux mots
qui motive l'envoi.
C'est parce que le monde est fantomatique
qu'on s'en prend aux mots
comme des frères
docilement complices.
On pourrait rentrer chez soi,
picoler, niquer son chien, chialer, gueuler,
mais c'est mieux d'écrire,
ça coûte moins cher à la Sécurité Sociale.
Tu prends un bout de papier
ou te fiches devant ton ordi
alignes des mots
des bouts de phrases
en colonne
comme ça vient
à la va que j'te pousse
c'est heureux ou pas
on bave ses sentiments
ses humeurs
ses petites grandes pensées
on bave en ligne
et hop même sans timbrer
on poste sur le Net,
ça fait poème !
C'est l'addiction aux mots
qui motive l'envoi.
C'est parce que le monde est fantomatique
qu'on s'en prend aux mots
comme des frères
docilement complices.
On pourrait rentrer chez soi,
picoler, niquer son chien, chialer, gueuler,
mais c'est mieux d'écrire,
ça coûte moins cher à la Sécurité Sociale.
Tu rentres chez toi
Certains disent qu'écrire est une thérapie. C'est certainement vrai mais pas pour tout le monde, l'écriture élève ou enterre, ou bien soigne pas plus qu'un verre d'eau.
cette histoire est inspirée de fait réel
hors de vos railles
obsédé par le ridicule
aucune porte ne peut s'ouvrir
vous ne rendez aucunement
l'âme des choses
comment c'était possible de faire ça
au bord du fleuve
obsédé par le ridicule
aucune porte ne peut s'ouvrir
vous ne rendez aucunement
l'âme des choses
comment c'était possible de faire ça
au bord du fleuve
Tu rentres chez toi
et la lecture, myrtille, très important aussi la lecture.
pour savoir écrire, il faut savoir lire , etc...
pour savoir écrire, il faut savoir lire , etc...
Tu rentres chez toi
un bout de papier et hop tu griffonnes quelques mots que tu livres en pâture
pas toujours à bon escient un peu a la va comme je te pousse, mais nobody is perfect
en attendant la haine recule ( quoique) de guerre lasse
un bout de papier
mots en éventail s'envolent
hume la forêt
pas toujours à bon escient un peu a la va comme je te pousse, mais nobody is perfect
en attendant la haine recule ( quoique) de guerre lasse
un bout de papier
mots en éventail s'envolent
hume la forêt
Tu rentres chez toi
c'est pas aux mots qu'il est addict c'est aux petits mots
d'abord c'est qui ce on ce tu ? c'est toi non ? t'es addict à ton nombril quoi c'est bien de l'avoir reconnu maintenant tu te sors les doigts et tu passes à autre chose
d'abord c'est qui ce on ce tu ? c'est toi non ? t'es addict à ton nombril quoi c'est bien de l'avoir reconnu maintenant tu te sors les doigts et tu passes à autre chose
Tu rentres chez toi
Tu sais bien qu'il y a du vrai dans tout cela
Bien sûr je me compte dans le lot
Bien sûr je me compte dans le lot
Tu rentres chez toi
Moi, dans le moment où l’écriture prend forme, où je vois apparaître quelque chose que je n’avais pas anticipé, mais qui ressemble à mon esprit, par exemple une ancienne pensée, un souvenir, j’ai le sentiment d’être en conversation avec moi-même, mais aussi avec tout le monde.
Tu rentres chez toi
Voire du faux, voire du vrai, voire rien du tout, car ça dépend des fois mais aussi des gens.
Tu es chez toi
Tu as envie de répondre à un texte
poil à gratter
"Tu rentres chez toi"
devant l'ordi
tu cherches les mots
le plus tranquillement possible
pas pour faire poème,
juste pour voir
comme aux cartes
car on ne se voit pas
vraiment
histoire de, c'est ce qui motive, avant envoi
le monde est complexe,
malgré les apparences de caricature
que donne à voir ce monde nombrilique
occidental, pathétique
des mots en guise d'amulette
on pourrait sortir, se voir, se parler,
refaire le monde
on préfère se laisser aller
à se faire marcher, se laisser faire, s'oublier
fermant les yeux sur ce qui nous entoure
à travers la société, celle où on vit,
en perdition, soi-même avec nos proches,
tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir : c'est vrai.
Il faut juste lutter, résister, militer
il y a nécessité, à demain pour la marée
polulaire
poil à gratter
"Tu rentres chez toi"
devant l'ordi
tu cherches les mots
le plus tranquillement possible
pas pour faire poème,
juste pour voir
comme aux cartes
car on ne se voit pas
vraiment
histoire de, c'est ce qui motive, avant envoi
le monde est complexe,
malgré les apparences de caricature
que donne à voir ce monde nombrilique
occidental, pathétique
des mots en guise d'amulette
on pourrait sortir, se voir, se parler,
refaire le monde
on préfère se laisser aller
à se faire marcher, se laisser faire, s'oublier
fermant les yeux sur ce qui nous entoure
à travers la société, celle où on vit,
en perdition, soi-même avec nos proches,
tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir : c'est vrai.
Il faut juste lutter, résister, militer
il y a nécessité, à demain pour la marée
polulaire