Pour ou contre l’écriture inclusive ?
par seyne, mardi 05 juin 2018, 23:14 (il y a 2363 jours)
Pour verser une nouvelle pièce à ce dossier passionnant, une note écrite par notre vieil ami Bob Ardkor (ou un de ses complices) :
https://wiki.ardkor.com/w/index.php?title=Le_sélénium,_le_fer,_l’iode_et_le_maquereau&oldid=36615
https://wiki.ardkor.com/w/index.php?title=Le_sélénium,_le_fer,_l’iode_et_le_maquereau&oldid=36615
allez, une autre
par seyne, mardi 05 juin 2018, 23:26 (il y a 2363 jours) @ seyne
allez, une autre
par crois'y moi,c'sobac , mercredi 06 juin 2018, 10:58 (il y a 2363 jours) @ seyne
crois'y moi c'de la balle, l'inclusive
allez, une autre
par 'sobac , vendredi 08 juin 2018, 09:50 (il y a 2361 jours) @ crois'y moi,c'sobac
humour
allez, une autre
par Seyne, vendredi 08 juin 2018, 11:43 (il y a 2361 jours) @ 'sobac
oui, je me doute. Moi je suis plutôt pour une écriture inclusive. C’est difficile à imaginer je crois pour les hommes mais quand on est petite fille apprendre que « le masculin l’emporte toujours sur le féminin » c’est une petite blessure que rien ne referme. Tout comme à l’âge adulte écrire « Madame et cher confrère » selon les bonnes pratiques à une autre femme médecin....et se rendre compte que ce sont les professions et les fonctions marquées d’un pouvoir, d’un prestige, qui n’ont pas de féminin. Comme mon numéro national d’identIfication commence par 2, forcément.
Mais les préconisations complètement inutilisables de l’écriture inclusive, une écriture qui ne peut pas être lue à haute voix, en disent long aussi sur le peu de bon sens, sur les conflits dont le corps social est marqué, encore, autour de ces questions-là.
Deux choses me sembleraient possibles :
- fixer une bonne fois pour toute le féminin des métiers et des fonctions. À l’Académie Française dont c’est le rôle.
- cesser d’accorder les adjectifs et les participes passés. ex : Les sœurs du couvent de Notre Dame des 7 douleurs et le révérend père Gaucher sont allé au calvaire faire un bon pique-nique. Ça résoudrait la règle des participes que le monde entier nous envie.
Les autres inégalités de la langueur, on attend un peu pour leur trouver une solution...la prochaine génération ? Rien de forcé ni d’artificiel ne fonctionnera. Par exemple le « ils » comme sujet d’un groupe mixte, ça me semble difficile à modifier. Peut-être il suffirait de dire que le « ils » ou le « elles » sont également corrects dans ce cas et laisser les choses se modifier lentement.
Mais surtout ne pas alourdir, compliquer, comme le moralisme le fait toujours.
Mais les préconisations complètement inutilisables de l’écriture inclusive, une écriture qui ne peut pas être lue à haute voix, en disent long aussi sur le peu de bon sens, sur les conflits dont le corps social est marqué, encore, autour de ces questions-là.
Deux choses me sembleraient possibles :
- fixer une bonne fois pour toute le féminin des métiers et des fonctions. À l’Académie Française dont c’est le rôle.
- cesser d’accorder les adjectifs et les participes passés. ex : Les sœurs du couvent de Notre Dame des 7 douleurs et le révérend père Gaucher sont allé au calvaire faire un bon pique-nique. Ça résoudrait la règle des participes que le monde entier nous envie.
Les autres inégalités de la langueur, on attend un peu pour leur trouver une solution...la prochaine génération ? Rien de forcé ni d’artificiel ne fonctionnera. Par exemple le « ils » comme sujet d’un groupe mixte, ça me semble difficile à modifier. Peut-être il suffirait de dire que le « ils » ou le « elles » sont également corrects dans ce cas et laisser les choses se modifier lentement.
Mais surtout ne pas alourdir, compliquer, comme le moralisme le fait toujours.
allez, une autre
par sobac , vendredi 08 juin 2018, 12:11 (il y a 2361 jours) @ Seyne
j'aime quand tu developpes t'as toujours de bons arguments
allez, une autre
par Périscope , dimanche 10 juin 2018, 11:32 (il y a 2359 jours) @ Seyne
je suis d'accord pour un équilibre entre féminin et masculin dans l'orthographe
mais l'écriture inclusive n'est pas encore la solution trouvée
la lecture en est imbuvable, inélégante graphiquement
et c'est fort dommage quand on veut réhabiliter le féminin...
mais l'écriture inclusive n'est pas encore la solution trouvée
la lecture en est imbuvable, inélégante graphiquement
et c'est fort dommage quand on veut réhabiliter le féminin...
allez, une autre
par seyne, dimanche 10 juin 2018, 12:24 (il y a 2359 jours) @ Périscope
Oui, quand je parle d’écriture inclusive je ne parle pas de cette horreur illisible et lourdingue pleine de points, de e et de s qui semble démontrer l’impossibilité de ce qu’elle prône. Non, je parle d’une écriture moins machiste, c’est à réfléchir, tranquillement et sans postures idéologiques.