petite danse de couteaux pour tromper sa peau
à la périphérie de tes éclairements
large cercle et lumière
profane
ton corps
danse
des lames
et ton corps est
ta parole
dansée sur
lame et lame à gauche à droite tu tailles des espaces
tes côtes ouvrent ferment
ouvrent
ferment le premier son de toi
dans ta robe
blanche
la cible
l'eau du corps
la danse
te chauffent
jusqu'à ce qu'
prend feu
te brûle
la robe
est une flamme ton geste crie des cendres
tu dis que c'est ma faute
mais je n'étais jamais ce cercle
la robe s'éteint tu penses — le monde s'éteint.
en toi tu pointes un lieu ou un membre que tu as choisi pour me désigner
ton for intérieur décrète et danse la fermeture complète du cercle
tu dis que je t'ai enfermée
mais je n'étais jamais close
les bras grands ouverts tu tournes tu tournes
et t'arrête un loup écarte tes mâchoires et s'expulse
lancé dans le noir comme une flèche il traverse
tu tranches
dans ton cercle tes pas traduisent un désenfantement agité
tu penses — aucune danse ne me rendrait chair
et tu piques et tranches encore des espaces
et des espaces
des espaces
la flèche revient dans ton centre comme un loup
tu m'accuses de tacher ta robe rouge de rouge
tout un monde s'écroule derrière ton oeil
maintenant ton cercle est clos sur lui-même
les lames luisent d'un éclat livide
et tu les trempes dans ta peau
mon enfant git
la peau trouée
les touffes de fourrure
souillée
ta bouche
sa bouche font de grands cercles vides dans l'espace
dessinent des cibles de lumières profanes
où tes couteaux dansent pour tromper
l'eau
brûlée de sang
tu dis que c'est moi qui t'aie tuée
mais je n'étais jamais que toi
et les cercles vides répercutent
les cercles
les cercles
vides
répercutent
nos cercles vides
large cercle et lumière
profane
ton corps
danse
des lames
et ton corps est
ta parole
dansée sur
lame et lame à gauche à droite tu tailles des espaces
tes côtes ouvrent ferment
ouvrent
ferment le premier son de toi
dans ta robe
blanche
la cible
l'eau du corps
la danse
te chauffent
jusqu'à ce qu'
prend feu
te brûle
la robe
est une flamme ton geste crie des cendres
tu dis que c'est ma faute
mais je n'étais jamais ce cercle
la robe s'éteint tu penses — le monde s'éteint.
en toi tu pointes un lieu ou un membre que tu as choisi pour me désigner
ton for intérieur décrète et danse la fermeture complète du cercle
tu dis que je t'ai enfermée
mais je n'étais jamais close
les bras grands ouverts tu tournes tu tournes
et t'arrête un loup écarte tes mâchoires et s'expulse
lancé dans le noir comme une flèche il traverse
tu tranches
dans ton cercle tes pas traduisent un désenfantement agité
tu penses — aucune danse ne me rendrait chair
et tu piques et tranches encore des espaces
et des espaces
des espaces
la flèche revient dans ton centre comme un loup
tu m'accuses de tacher ta robe rouge de rouge
tout un monde s'écroule derrière ton oeil
maintenant ton cercle est clos sur lui-même
les lames luisent d'un éclat livide
et tu les trempes dans ta peau
mon enfant git
la peau trouée
les touffes de fourrure
souillée
ta bouche
sa bouche font de grands cercles vides dans l'espace
dessinent des cibles de lumières profanes
où tes couteaux dansent pour tromper
l'eau
brûlée de sang
tu dis que c'est moi qui t'aie tuée
mais je n'étais jamais que toi
et les cercles vides répercutent
les cercles
les cercles
vides
répercutent
nos cercles vides