il vacille, mais tient bon
vacancier prêt à payer
un repos bien mérité
dans son château de sable
vivre au ralenti parmi
les cris d'enfants rayonnants
le rassure lui l'inquiet
d'un travail trop orchestré
au milieu d'autres, il rêve
la marée l'emporte loin
chaque heure se vit avec
le frisson des illusions
vacancier prêt à payer
un repos bien mérité
dans son château de sable
vivre au ralenti parmi
les cris d'enfants rayonnants
le rassure lui l'inquiet
d'un travail trop orchestré
au milieu d'autres, il rêve
la marée l'emporte loin
chaque heure se vit avec
le frisson des illusions
vacancier
par Périscope , mardi 31 juillet 2018, 11:11 (il y a 2308 jours) @ sobac
Chaque heure se vit avec
le frisson des illusions
Il vacille, mais tient bon
Vivre au ralenti
La marée l'emporte loin
le frisson des illusions
Il vacille, mais tient bon
Vivre au ralenti
La marée l'emporte loin
vacancier
par seyne, mardi 31 juillet 2018, 11:33 (il y a 2308 jours) @ sobac
Très beau poème, chaque vers dit une vérité subtile sur cette parenthèse, la manière dont on la vit (quand tout va bien).
vacancier
par sobac , mardi 31 juillet 2018, 20:14 (il y a 2307 jours) @ seyne
habitant en bord de mer l'afflux de touristes est chaque année l'occasion de voir les comportements
merci a vous deux
merci a vous deux
vacancier (2)
par Périscope , mercredi 01 août 2018, 14:54 (il y a 2306 jours) @ sobac
Vacancier prêt à payer,
dans son château de sable,
les cris d'enfants le rassure,
au milieu d'autres, il rêve.
dans son château de sable,
les cris d'enfants le rassure,
au milieu d'autres, il rêve.
vacancier (2)
par sobac , mercredi 01 août 2018, 18:48 (il y a 2306 jours) @ Périscope
cela t'inspire tant mieux
par temps de canicule, le vacancier
sous la treille boit le rosé bien frais
par temps de canicule, le vacancier
sous la treille boit le rosé bien frais
vacancier (2)
par seyne, jeudi 02 août 2018, 11:35 (il y a 2306 jours) @ sobac
Ouais, là ça fait un peu « camping 3 ». ;)
vacancier (2)
par sobac , jeudi 02 août 2018, 11:42 (il y a 2306 jours) @ seyne
cela en fait partie c'est vrai je le vois tous les jours quand je passe devant le camping
je n'ai pas cité le barbecue inevitable la partie de boule ect
vacancier au crepuscule
sa vie en aparté
temps d'été enterré
ici sous canicule
je n'ai pas cité le barbecue inevitable la partie de boule ect
vacancier au crepuscule
sa vie en aparté
temps d'été enterré
ici sous canicule
vacancier (2)
par seyne, jeudi 02 août 2018, 11:50 (il y a 2306 jours) @ sobac
Oui mais alors « la treille » est un peu convenu. En généralon boit le rosé sour les platanes, ou bien sous des bâches ou des parasols...les treilles se font rares.
complainte du corps étranger
par seyne, jeudi 02 août 2018, 11:44 (il y a 2306 jours) @ sobac
l’été avance on dort sans rien
dans la lumière de hautes fenêtres rouges.
et derrière les chaînes qui ourlent
de borne en borne l’avant des palais
à la limite des grands parcs
on montre son ticket
ou assis
sur des degrés de pierre sombre
au pied des statues
on voit passer les fourmis, les gens.
l’été le monde est différent
c’est comme si on devait apprendre à vivre
franchir un seuil se dépouiller
happé par la nudité (la sueur qui coule)
dans les senteurs de chaque instant
de chaque
coin de rue et chaque maison étrangère
des villes inconnues
l’été est une saison étrangère.
on n’y est pas en équilibre au bord des bassins de pierre
eau verte comme émeraude
ni dans la blancheur violente, les yeux errants sur le gravier poudreux
on marche, on sue, on voit.
le corps est un morceau de glaise chaude
imparfait, hésitant....
le corps ne parle
que de contacts,d’ombre et de disparition.
(Un vieux poème écrit à Pragues)
dans la lumière de hautes fenêtres rouges.
et derrière les chaînes qui ourlent
de borne en borne l’avant des palais
à la limite des grands parcs
on montre son ticket
ou assis
sur des degrés de pierre sombre
au pied des statues
on voit passer les fourmis, les gens.
l’été le monde est différent
c’est comme si on devait apprendre à vivre
franchir un seuil se dépouiller
happé par la nudité (la sueur qui coule)
dans les senteurs de chaque instant
de chaque
coin de rue et chaque maison étrangère
des villes inconnues
l’été est une saison étrangère.
on n’y est pas en équilibre au bord des bassins de pierre
eau verte comme émeraude
ni dans la blancheur violente, les yeux errants sur le gravier poudreux
on marche, on sue, on voit.
le corps est un morceau de glaise chaude
imparfait, hésitant....
le corps ne parle
que de contacts,d’ombre et de disparition.
(Un vieux poème écrit à Pragues)
complainte du corps étranger
par sobac , jeudi 02 août 2018, 11:52 (il y a 2306 jours) @ seyne
c'est une description sans freins, ou le corps se complait, l'été révélateur d'un décalage avec la réalité
bien vu
et Prague traversée par la Vltava
bien vu
et Prague traversée par la Vltava