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Chronologique

J'avais envie d'air
de musique
dans le silence de la rue
me vider de ce monde dévorateur
mes jambes voulaient s'en aller
défaites de moi
je les avais suivies jusqu'au bord de l'eau
sous mes pieds les cordes tendues s'assouplissaient
symétriques

Juste en dessous une rangée d'oiseaux
dans leurs vêtements blancs
un vibrato sourd et lent prenait possession de l'espace
étroit de ma tête
c'était le ciel qui s'entrouvrait
beau et chaud sur mon dos
derrière mon regard j'étais libre
libre et tremblante d'entendre les chevaux

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quand commence la liberté et la sensation d'être libre, surement a de petits détails journaliers qui font accepter la réalité
peut être quand le ciel s'entrouvre

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Et ensuite tu es rentrée chez toi
Pour nous faire part de ton petit moment de liberté.
P.s. : les oiseaux ne sont pas libres.

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eh, c’est ça écrire un poème, non ?...et tout le monde ne peut pas comme toi grimper ensuite en haut de l’Olympe, et se servir un petit verre d’ambroisie ;)

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Pas forcément. Quand on lit un poème on peut percevoir le parti que prend l'auteur.

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tu crois ? je crois qu’on y mélange beaucoup de soi, à la lecture, il vaut mieux le savoir.

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Pas du tout. Un lecteur avisé perçoit ce que j'ai dit et n'y mélanges rien. Il a cette capacité d objectivation propre à son expérience et perçoit ce qui est dirigé, gouverné par l'auteur qu'il lit. En revanche c'est plutôt toi, pleine de ton acrimonie habituelle qui essaye de me confondre en mélangeant tes intentions aux miennes. .. Pas étonnant que tu viennes ensuite mettre chaque auteur à la même place puisque tu ne peux objectiver. Tu en es incapable.

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c’est un poème très subtil : faire sentir à travers des images sensorielles presque énigmatiques ce qui de temps en temps libère l’âme, la met en accord avec la vie.
c’est comme si on retrouvait tout cela, avec cette chaleur dans le dos, un bruit intérieur de galop.

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Sensations

Rimbaud "Le bateau ivre"

c'est toujours d'actualité, la preuve !

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Merci à tous de vos commentaires. Bon Florian toujours le même

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Non Myrtille, il me semble au contraire lire des choses assez figées, qui n'évoluent pas chez beaucoup d'auteurs. Je n'ai pas dit que je n'appréciais pas ton poème, mais bon. Où en est l'évolution de ton oeuvre de peintre et de sculptrice, après tant d'années, et de pianiste.

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Il me semble qu'en poésie je n'écrirai plus, ou plus tellement.
C'est comme si j'avais tiré le fil de ce que j'y avais à exprimer, quelque chose comme ça.
C'est assez étrange, en même temps ma vie ne m'a jamais paru aussi accomplie, épanouie.
La poésie regorge de surprises, mais la vie n'est pas en reste. En tous cas toutes deux - qui ne font sans doute qu'une - sont passionnantes, pourvu qu'on se jette à l'eau.
Voici mon impression, essentiellement subjective.

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Peut être que tu n'attendais pas tant de la poésie
Ou que tu n'as jamais voulu te faire poète
Au sens péremptoire du terme

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Mais si, avec des bêtises de jeunesse parmi
et je vois toujours en la poésie une forme d'idéal

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Ça reviendra.

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c'est vrai que c'est bien.

j'ai toujours été là pour te faire de bonnes remarques pendant toutes ces années, face à des détracteurs systématiques. et je me demande ce qu'il y a de nouveau chez eux dans ce petit coin de nuit si ce n'est qu'on ne rit plus à pleines dents.

impossible de t'envoyer un émail, tes deux boites postales ont disparu.

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le truc que j'aime dans un texte c'est la simplicité et et quand je le termine je respire et je me lève pour manger un truc ou faire du café .

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