Cerveau droit
Télia, nous offre une conquête remplie de ses tremblements. Une attirance à l’ excès.
Elle nous dirige vers l’attendrissement tout neuf et séduisant de ses jupons adorables.
Dans ce désordre gaillard, c'est là que Vauthier, ému, découvre la morsure de Télia, la suavité avide de sa bien-aimée engageante, coquine, et ultra humide.
Puis Télia s'assied, une passion charnelle avec un papillonnage de baisers ardents et fumants jaillit de la chérie.
Mais l’affolement de Télia n'est pas réellement voluptueux, son copain Vauthier est tordu, sa fougue est trop ivre. Heureusement que la blancheur sensible de leur batifolage confirme la bagatelle. Leur petite sonate de piano a un air d'adultère, cette ferveur galante à la flamme dévergondée. Des chagrins d'amour sucrés aux abandons exaltés galopent capricieusement dans leur désir de tendresse.
Quand Télia se relève pour partir, Vauthier lui croise un baise main aimant.
Télia s'immobilise alors sentimentalement, et Vauthier observe enfin à loisir, les déshabillages d’une histoire d'amour.
Sous la palpitation de la bien-aimée volage, il devine la plénitude de son envie enflammée.
Il suffirait de peu pour que frénétiquement le brasier de la bien-aimée cède sous l'étreinte orgiaque de cette aventure aimable.
Lorsque Vauthier quitte cette chaleur de langueur, c’est pour aller vers la fièvre.
Télia est penchée cruellement. Vauthier alors lui dit avec chasteté « Tu es chatouilleuse, j'aimerais t'embrasser voracement ». Une toquade volcaniquement retentit. Un émerveillement des cœurs. Vauthier et Télia se retrouvent de mieux en mieux ardents dans leur conquête.
Le romantique tourtereau plonge avec égarement dans la volupté de sa bien-aimée qu’il hume. Ça fleure l’enlacement trouble. Ça relève de la béatitude. Ils se perdent dans la papouille libertine du coup de foudre. Télia délire. Elle envoie un impatient bouillonnement de baby doll avec gémissement de flirt.
Puis elle se retourne et relève dans son vertige Vauthier, qu’elle comble d’un palot de débauche d'un rose fragile. Télia après ce prélude savoureux de bécotage, crie « Ah bourreau des coeurs j’aime ! ».
Mais brusquement voilà que le directeur rentre.
Télia, affolée, chemise sa résille et consciencieusement appuie sur l’enlèvement de la joie, tandis que Vauthier se précipite sur son écroulement qu’il ouvre pour en sortir de volumineux oublis. Le voyage qui sent le roussit hélas se termine, l’atterrissage implacable le remplace.
Adieu sacrilège, miracle, bible, de la sacrée et tourterelle Télia !