Post-it 2 : Jouir
par Périscope 
, vendredi 28 décembre 2018, 10:05 (il y a 2157 jours)
Post-it 2 : Jouir
Dans jouir
il y a jour
Dans jouir
il y a ouïr
Dans jouir
il y a joie
Dans jouir
il y a roi
Dans jouir
il y a or
Mais dans jouir
il n'y a pas corps !
Dans jouir
il y a jour
Dans jouir
il y a ouïr
Dans jouir
il y a joie
Dans jouir
il y a roi
Dans jouir
il y a or
Mais dans jouir
il n'y a pas corps !
Post-it 2 : Jouir
par sobac , vendredi 28 décembre 2018, 11:12 (il y a 2157 jours) @ Périscope
mon texte vivre ne t'as fait aucun effet alors je poste celui ci
Jouir
Jouir, le verbe le hanter,
Connotation habituelle
Du sexe a tous les étages
De la débauche concentrée
Du stupre a l’état brut
De la luxure sans armure
Avec odeurs corporelles
Jouir, de l’instant immortalisé
Avec la rétine complice
L’ouïe sans abysses
Et l’odorat aux aguets
Sens en alerte d’émotions
De son corps a l’abandon
Ou l’extase est a son apogée
Jouir, dans un cri bestial
D’un souffle amplifié
Un râle enfin libéré
Sentiment de tension relâchée
Fuite de ses pulsions intimes
Au bord d’un lac anonyme
Avec ce langage verbal
Jouir, ultime paradoxe
D’une vie sans équivoque
Entre frontières et horizons
Avec utopies, chimères
D’un cœur breloque
Tourbillons éphémères
D’une arène, ring de boxe
Jouir avant de mourir
Comme une fin orchestrée
D’un départ précipité
D’une absence éternelle
De ces suites ritournelles
D’oublis déjà balayés
D’une fin qui fait languir
Jouir
Jouir, le verbe le hanter,
Connotation habituelle
Du sexe a tous les étages
De la débauche concentrée
Du stupre a l’état brut
De la luxure sans armure
Avec odeurs corporelles
Jouir, de l’instant immortalisé
Avec la rétine complice
L’ouïe sans abysses
Et l’odorat aux aguets
Sens en alerte d’émotions
De son corps a l’abandon
Ou l’extase est a son apogée
Jouir, dans un cri bestial
D’un souffle amplifié
Un râle enfin libéré
Sentiment de tension relâchée
Fuite de ses pulsions intimes
Au bord d’un lac anonyme
Avec ce langage verbal
Jouir, ultime paradoxe
D’une vie sans équivoque
Entre frontières et horizons
Avec utopies, chimères
D’un cœur breloque
Tourbillons éphémères
D’une arène, ring de boxe
Jouir avant de mourir
Comme une fin orchestrée
D’un départ précipité
D’une absence éternelle
De ces suites ritournelles
D’oublis déjà balayés
D’une fin qui fait languir
Post-it 2 : Jouir (version sobac)
Celui-là je l'aime aussi, même s'il est dans un autre registre, beaucoup plus lyrique, et là, du coup, à fond dans "corps". C'est marrant, les deux versions se contredisent. Intéressant.
Post-it 2 : Jouir (version sobac)
par sobac , vendredi 28 décembre 2018, 20:00 (il y a 2157 jours) @ 411
lyrique et orgasmique
Post-it 2 : Jouir
Alors celui-là par contre je l'aime beaucoup. Du coup la fin me plaît vraiment. Yep.
Post-it 2 : enculé
par sobac , vendredi 28 décembre 2018, 13:27 (il y a 2157 jours) @ 411
dans enculé il y a "en "
notion d'être en dedans
dans enculé il y a cul
ainsi on le culbute
dans enculé il y a lé
comme le lait sur le feu
dans enculé le feu au cul en continu
notion d'être en dedans
dans enculé il y a cul
ainsi on le culbute
dans enculé il y a lé
comme le lait sur le feu
dans enculé le feu au cul en continu
Post-it 2 : enculé
par Périscope , vendredi 28 décembre 2018, 16:48 (il y a 2157 jours) @ sobac
Voilà justement ce que je voulais éviter,
c'est à dire l'évidence
c'est à dire l'évidence
Post-it 2 : enculé
par sobac , vendredi 28 décembre 2018, 18:07 (il y a 2157 jours) @ Périscope
it's a joke
Halo 2 : Jouir
autour de jouir il y a
jouet
jubilé, joli
joyeux
et joule
joyaux
jour.
il n’y a pas extase.
jouet
jubilé, joli
joyeux
et joule
joyaux
jour.
il n’y a pas extase.
Halo 2 : Jouir
par Périscope , samedi 29 décembre 2018, 09:24 (il y a 2156 jours) @ seyne
Effectivement dans le halo, à la périphérie du mot les dérivés ne manquent pas
j'avais préféré me contraindre à demeurer à l'intérieur du mot, là le choix est plus limité, le but n'est pas non plus d'être exhaustif
dans la gamme que permet l'orthographe du mot, je choisis bien sûr ce qui m'intéresse
c'est en sorte une espèce d'autopsie du verbe, elle révèle ce que contient seulement son anatomie, et nous réserve parfois des surprises bousculant nos a priori
j'avais préféré me contraindre à demeurer à l'intérieur du mot, là le choix est plus limité, le but n'est pas non plus d'être exhaustif
dans la gamme que permet l'orthographe du mot, je choisis bien sûr ce qui m'intéresse
c'est en sorte une espèce d'autopsie du verbe, elle révèle ce que contient seulement son anatomie, et nous réserve parfois des surprises bousculant nos a priori