Post-it 4 : Emmanuelmacron

Post-it 4 : Emmanuelmacron

Dans emmanuelmacron
il y a oracle
Dans emmanuelmacron
il y a nul
Dans emmanuelmacron
il y a cruel
il y a lance
il y a lame
il y a corne
Dans emmanuelmacron
il y a élu
Dans emmanuelmacron
il y a crooner enroué
Dans emmanuelmacron
Il y a école
Dans emmanuelmacron
il y a recul
Dans emmanuelmacron
il n’y a pas anar
il y a réac
il y a canon, colon, clou
Dans emmanuelmacron
il y a amer et acre
Dans emmanuelmacron
il y a mur
Dans emanuelmacron
il y a mal et lacune
Dans emmanuelmacron
il y a com. et oral
Dans emmanuelmacron
il y a numéro
Dans emmanuelmacron
il y a marlou et clan
Dans emmanuelmacron
il y a nanar et luron
Dans emmanuelmaron
il y a écume et lac
Dans emmanuelmacron
il y a rame
il y a lune
il y a écorné et cran
il y a râle et clameur
Dans emmanuelmacron
il y a menace et alarme
Dans emmanuelmacron
il y a non
et amen !

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un portrait réaliste, pour un homme qui l'ait moins

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Ça me gêne toujours qu’on projette tant de choses sur quelqu’un, une personne qu’on ne connaît pas...(ou une qu’on connaît d’ailleurs).
Pour beaucoup de raisons, la première étant que cela interdit tout échange, alors que l’échange, même conflictuel, est indispensable.

J’ai l’impression que tu ne parles pas de Macron mais de l’ultra libéralisme. Il n’en est qu’un instrument, au pire. Mais c’est une personne.

Et j’aime encore moins qu’on utilise l’art poétique pour ce genre de projection.

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est-ce que ma critique est du genre auquel on ne répond pas ?

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Evidemment c'est un principe moral que je respecte.

Mais l'écriture n'est que projection et interprétation.

Si la poésie ne peut s'inspirer des personnes, alors tout un pan de celle-ci est à bannir. Victor Hugo, Pablo Neruda et plein d'autres... dont leur poésie s'est dressée contre les monarques du moment

D'abord comme tu l'as bien compris, mon texte s'insurge davantage contre un libéralisme dont Macron est le symbole en ce moment...

et mon texte n'est que l'extraction des phonèmes compris dans l'orthographe de son nom

bien sûr cette sélection est suggestive, il ne peut en être autrement

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oui, tu as raison sûrement, Hugo n’était pas tendre pour « Napoléon le petit », et il avait de très bonnes raisons pour ça.
Je suis sans doute trop inquiète de voir se cristalliser une sorte de jeu de miroir de la haine ( les « foules haineuses » du discours du premier janvier m’ont glacée, mais comment ne pas comprendre, s’il se sent haï et s’il a peur ? La peur rigidifie).
Surtout j’aimerais tellement voir se construire une pensée politique efficace et contemporaine que s’en prendre à un homme et le désigner me paraît dérisoire et contre-productif. Poétiquement ou pas.

Napoléon III c’était autre chose, il avait écrasé la République. Macron reste un républicain, d’ailleurs réussir à être haï à la fois par les gilets jaunes et par les divers nazillons actuels, Trump en tête, c’est significatif.

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Il faut dire que c'est un parfait symbole. Quasi une caricature du capitalisme, dans sa " nature".
Profession banquier, à leur service, mis au pouvoir avec l'appui étroit d'une constituante de milliardaires (lui même admet être arrivé au pouvoir par effraction...), travaillant pour eux essentiellement et en appliquant les directives européennes à la loupe. En mission comme il l'a déclaré.
Les gilets jaunes sont autant de grains de sable venant gripper la mécanique.

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Très bon !

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