Quand le corps n’existe plus
Quand le corps n’existe plus
Courbé tel un roseau
Habillé de chair
Il n’y a plus bruit ni odeur
Les ombres s’échappent
Voleuses encapuchonnées
Le jardin n’a plus de secret
D’un geste de la main
Quelques cristaux de couleurs
Dans la nuit de ton visage
Illuminent le ciel
Et de la vie, le manque !
Ma robe s'en est allée
Sous la dépouille
La chair voilée de cire
Dans le vent flotte le ruban
De velours était la peau
De marbre l'aile s'est posée
Une statue semble rêver
Sous les graviers de l'allée
Les pas sont toujours là
Crissent les mots de l'oiseau
Se tendent les baisers
Contre l'épaule le rêve fige
Courbé tel un roseau
Habillé de chair
Il n’y a plus bruit ni odeur
Les ombres s’échappent
Voleuses encapuchonnées
Le jardin n’a plus de secret
D’un geste de la main
Quelques cristaux de couleurs
Dans la nuit de ton visage
Illuminent le ciel
Et de la vie, le manque !
Ma robe s'en est allée
Sous la dépouille
La chair voilée de cire
Dans le vent flotte le ruban
De velours était la peau
De marbre l'aile s'est posée
Une statue semble rêver
Sous les graviers de l'allée
Les pas sont toujours là
Crissent les mots de l'oiseau
Se tendent les baisers
Contre l'épaule le rêve fige