NI DIEU NI RIEN TON CORPS 2

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N I / D I E U / N I / R I E N / T O N / C O R P S / 2
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J’ai préféré courir
J’ai préféré la pluie
Pour me convaincre
Qu’il n’y avait pas
De sortie possible

Enfant prophète
Adolescent guerrier
En combattant les mots
Je me suis enfuis
En fermant des portes
Pour trouver une autre vie
Une nouvelle identité
Pour construire un ensemble
D’invention et détonement
Comme le désir

Oui
Des ronces
Des appâts
Le désir plus que tout
Pour voir les choses
Nous envahir

Comme cette espèce
D’ouverture intérieure
GOTHIQUE
Dans la beauté
D’un visage pour construire
Un objet, un arbre
Un sourire, une bouche
Le vide

IL FAUT AIMER JE CROIS

Et l’écriture arrive
Et les poèmes sont là
Pour ouvrir des chemins
Comme si
Au fond de moi
J’étais poursuivi
Dans le même angle
Par une malédiction superbe
Avec une grande colère
Dans mes tripes
Dans mon ventre
Dans ma tête

DANS MA BITE
SOUS LA LANGUE BLANCHE
DES PAPILLONS DES YEUX

IL FAUT AIMER JE CROIS

Le cœur battant
Pour être amoureux du monde
Et des images mises en avant
Je ne veux plus rien savoir

Il y a toujours un territoire que l’on quitte
La mer dans une goutte d’eau

Quand avez-vous
Commencer à parler
A écrire

A mourir

AU CENTRE DE L’AMOUR
IL Y A UNE TACHE
SOMBRE DANS LE SANG

il faut aimer
je crois
pour être
heureux

NI
DIEU
NI RIEN
TON
CORPS
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d i v

























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