Un poème
Les os du chien aboientComme des sarments grossiers
L’angoisse, est un délit primitif
Qui endosse le goût et la couleur
D’une étreinte inlassable.
Le temps est une main ligotée
Par le bruit que font les années
Dans la bouche et le tumulte
De l’évanescente branche
Qui ploie sous la force du sang.
Chaque mesure s’incorpore
Dans les reins et les échines
Dans les meurtres et les résurrections
L’immobile destin d’une muette.
Fil complet: