Un poème

par Florian, dimanche 16 juin 2019, 16:33 (il y a 1987 jours)

Les os du chien aboient
Comme des sarments grossiers
L’angoisse, est un délit primitif
Qui endosse le goût et la couleur
D’une étreinte inlassable.

Le temps est une main ligotée
Par le bruit que font les années
Dans la bouche et le tumulte
De l’évanescente branche
Qui ploie sous la force du sang.

Chaque mesure s’incorpore
Dans les reins et les échines
Dans les meurtres et les résurrections
L’immobile destin d’une muette.

Un poème

par Périscope @, dimanche 16 juin 2019, 18:12 (il y a 1987 jours) @ Florian

beaucoup d'écarts de sens entre les mots
ma gymnastique intellectuelle ne suit pas toujours,
elle m'empêche de rentrer dans une unité signifiante pour moi,
même si on est dans l'antre de la poésie...

L’angoisse, est un délit primitif
Le temps est une main ligotée
Par le bruit que font les années
Chaque mesure s’incorpore
Dans les reins et les échines
Dans les meurtres et les résurrections
L’immobile destin d’une muette.


pour moi je me limiterai à ça

Un poème

par Florian, dimanche 16 juin 2019, 18:29 (il y a 1987 jours) @ Périscope

d'accord, comme tu veux. les choses spontanées n'ont pas besoin d'être expliquées, il n'y a pas de sens caché à part pour qui en voit un et désire en voir un. c'est peut-être volontairement abscons, mais c'est aussi une manière d'arriver à produire quelque chose.

Un poème

par Périscope @, lundi 17 juin 2019, 18:21 (il y a 1986 jours) @ Florian

c'est peut-être volontairement abscons, mais c'est aussi une manière d'arriver à produire quelque chose.


là je crois que tu as raison, "ce volontairement abscons"
en effet va puiser loin en nous

et c'est cette opacité qui motive l'écriture
et lui confère une valeur...

Un poème

par seyne, jeudi 20 juin 2019, 22:40 (il y a 1983 jours) @ Florian

c'est beau...le corps et le temps, entremêlés, dans cette lutte qu'on appelle l'angoisse.

Un poème

par Florian, dimanche 23 juin 2019, 14:26 (il y a 1980 jours) @ seyne

Bonne réponse.