Dimanche au jardinet des roses
oui, c'est ce que je me suis dit aussitôt en lisant le texte, et dès le début. Mais plus on avance, plus cette accumulation atemporelle de fleurs, ce jardin naïf et soigneux, vieillot fait naître l'image d'un livre illustré, dans lequel ne manquent même pas les créatures fantastiques, cette maison d'allure bienveillante, comme un conte de fée.Et on plonge ainsi, et plus encore avec l'apparition obsédante du pipi, dans le ressenti de l'enfance, avec cette maison dont on (dont l'enfant) ne sait pas grand-chose, sinon qu'elle irradie une présence secrète, et qu'il est question de réparer, ranger, quelque chose qui a été abîmé, cassé.
L'intuition enfantine parle, dans ce qu'il dit de sa mère, et dans l'évocation du rideau mouvant, de la douceur inhabituelle de la voix paternelle.
C'est souvent cela être enfant : ne rien savoir, être conduit, pressentir.
Fil complet:
- Dimanche au jardinet des roses -
Périscope,
12/06/2019, 18:53
- Dimanche au jardinet des roses - sobac, 13/06/2019, 13:42
- Dimanche au jardinet des roses -
Florian,
17/06/2019, 10:46
- Dimanche au jardinet des roses - Périscope, 17/06/2019, 18:16
- Dimanche au jardinet des roses -
annie,
19/06/2019, 11:09
- Dimanche au jardinet des roses - seyne, 19/06/2019, 13:46
- Dimanche au jardinet des roses -
Soledad,
20/06/2019, 04:47
- Dimanche au jardinet des roses - Périscope, 21/06/2019, 08:55