En langage plus clair
La valeur généreuse n'obéit à aucune loi précise,
car les mortels sont faits d'éléments emmêlés.
Le fils d'un noble père peut être un pur néant,
et j'ai vu des enfants vertueux naître d'hommes pervers.
J'ai trouvé l'indigence dans l'esprit des gens opulents,
et de la grandeur d'âme dans le corps d'un pauvre.
Mais alors, quel signe choisir pour distinguer les bons et les mauvais ?
La richesse serait un bien mauvais critère.
Le dénuement ? Mais la pauvreté comporte une tare,
car le besoin pour l'homme est l'école du mal.
Faut-il partir de la valeur guerrière ?
Mais qui, dans la mêlée, oserait se porter garant qu'un homme est courageux ?
Mieux vaut accepter ces confusions sans y chercher de règle.