érosion

par sobac @, lundi 02 septembre 2019, 13:04 (il y a 1909 jours)

Érosion et rides
un long chemin qui s’éteint
bougie se consume

hier, ce traite ami
troc contre heures fécondes
soleil de saison

demain encore, l’aube,
la force du vent, la pluie
faciès altéré

érosion impasse
quelques mots en jachères,puis,
risettes d’enfants

éclosion

par s[i]e[/i]nile ll @, mardi 03 septembre 2019, 01:58 (il y a 1908 jours) @ sobac

Ce soir ça va pas être la nouba. Je sais même pas comment ça s'écrit la " nouba ". J'y mettrais presque un " h ". Ou alors deux. Mais j'ai rien mis. Je mets rien. Comme qui dirait ça sent la trahison. Je renifle et trois fois rien. Juste un petit bruit étouffé, juste une porte après qui bâille, qui attend qu'on la ferme. Et puis tout le travail pour faire oublier. Celui-là, c'est pas le travail qui l'accable... Oui mais je suis déstructuré. Dé-stru-c-tu-ré. Ça se dit comment en Japonais ? Je sais pas et on s'en fout. L'important est ailleurs. Mais bien où ? Où bon sang ? Te relis pas vieux sénile, tu vas pleurer. Et encore, s'il te reste de l'eau, du sel, ou je ne sais quoi. Je me suis quand même relu jusqu'à " je mets rien ". ' Y a une majuscule connard. Oui mais pourquoi. Et là... ' y a un point d'interrogation. Oui monsieur. Et au moins un point. Ça sert à rien de faire celui qui tourne la page : tu l'aimes. Tue-l'amour, tue-mouche, ou tue-tout, tu t'es fait appeler Titou. C'est pas la maison mais ça change la vie. " T'as géchan senile ll... ". J' t'assure... Ouai, j'ai cru remarquer. Et le " s " n'a pas cessé d'être. J'ai un peu réfléchi quand même : bien joué ! Et arrête de réfléchir. Au moins de temps en temps. Autant des temps. Tu t' souviens ? C'était déjà notre belle époque, presque à douze ans, douze ans et demie. On avait déjà tout fumé à c' t' époque-là. Ou presque, faut pas exagérer. Presque rien et presque tout.
J'ai plus de globules d'un coup, je me sens un peu ramolo. Il me faut prendre un truc ; je vais prendre un prince. À moins que ce ne soit mon roi ? T'as rêvé. Et moi aussi. Non, je ne sais pas, passe pas ton chemin mais reviens quand même des fois. Des fois que... Des fois j'ai envie. Des fois pas. Moi non plus. Et puis c'est comme ça. Ça change du tout au tout et puis c'est quoi ça. Ça c'est la pépie là quoi. Même moi je sais pas. Oh le salaud, il va payer. Et qui sait cette île ?
Ça me prend d'un coup, je reviens. Je sais pas pour de bon.
Cinq secondes , et je reviens. Ou pas. Ou vous. Ou moi. Ou tout. J'avais plein d'idées comme ça qui se sont évaporées. On s'en fout de tout maintenant et c'est ça qu' c'est bon. Ou pas. Ou...
' Y a des fois je saute. Des fois pas. À toi de voir. À moi d'avoir. À toi d'être. À moi de je ne sais pas. À toi.
Ou bien je calanche. Ou bien tu flanches. Chez Flunch ? J'ai pas plus de ronds. Toi non plus j' crois bien. Nourriture de héros...

éclosion

par seyne, mardi 03 septembre 2019, 12:30 (il y a 1908 jours) @ s[i]e[/i]nile ll

ce texte pourrait servir d’exemple de ce que donne l’écriture automatique quand on n’a rien à dire.

l'usure

par sobac @, mardi 03 septembre 2019, 13:39 (il y a 1908 jours) @ seyne

l'usure

l'usure à un taux , celui d'un combat pour survivre et non mendier
en l'occurrence comme disent les économistes avisés de leurs prévisions
se voiler la face ferait de l'usure une créance non honorée,
mais concernant, comment anticiper, ils se noient dans leurs incompétences
au vu de leurs solutions
a savoir

sacrifier l'humain ce parasite toujours en train de quémander
au profit d'une sous-race, celle interchangeable et corvéable
dont les revendications seraient d'éviter les coups de bâton
au profit de travailler à mi-temps douze par jour sans aucuns frais payés

alors ce vent de fronde qui couvait, a pris le jaune comme symbole
criant haut et fort leurs lassitudes et découragements devant l'inacceptable
combat avec violence , celle attisée par l'indifférence, le non-respect
nouvel engagement pour un avenir différent, pas pour une obole

et donc revient sur le tapis , le prix à payer, la valeur de l'argent
celui qui sert à se nourrir , se loger, à vivre décemment , au-delà des clivages
fléau de toutes les misères, du désespoir, du sentiment d'injustice
l'argent qui achète tout, même les corps pour les plus offrants

voilà exposé succinctement, mais sans limitations comment l'usure
veut se donner une autre dimension, une autre valeur refuge
afin de vivre sereinement notre temps qui nous est compté
en se disant que chaque jour de plus, est une belle aventure

la suite sera, ou pas, gageons que la conscience sera celle qui vaincra
sans armes, avec un peu de bon sens , beaucoup d'amour
et surtout les fruits du partage, car c'est ensemble que sur ce chemin
nous sommes conviés à coexister , qui vivra verra

l'usure

par sobac @, vendredi 06 septembre 2019, 13:42 (il y a 1905 jours) @ sobac

usure jusqu'où
paraitre jusque quand
vivre pour va-tout
et mourir vétéran