gravité
Et je lui disais du coup que tout semble toujours se passer comme prevu à partir d'un certain point, à quoi nous acquieçames avec gravité. Nous regardames par l'infini cest à dire, par la fenetre en pensant à toutes ces occurrences où un ordre émerge a posteriori de combinaisons d'evenements quelconques. Quelle moraliste, la memoire, à toujours trouver une signification à ce qui arrive pour qu'on puisse l'emporter avec soi et la garder contre son coeur pour favoriser le sommeil. Les journées pliées et repassées les unes à côté des autres comme du linge dans la penderie des souvenirs.
Nous acquieçames après quoi nous joignimes nos mains. Le soleil siffla quelques rayons jusqu'à nos membres comme une bouilloire sinuant paresseusement vers son point d'ébulition. L'apres coup de cette pensée, l'état dans lequel elle nous laissait apportait un réconfort fade, qui du coup ne jurait avec rien : il avait toute sa place. Je me dis : je vis pour des moments de réconforts simples et de contentements simples de soi. On se sait parfois baigné dans une sorte de gravité douce comme de l'huile d'olive qu'on prend pour la lumière d'un soleil qui donnerait aux choses des angles un peu plus clairs, un peu plus nets.
C'est vivre comme dans une scène banale d'un mauvis film.Après avoir dit quelque chose qui me satisfait, j'aime couler mon regard dans quelque perspective et je me regarde à la dérobée. La banalité, au sens de la repetition de saynettes codifiées, permet de sortir de soi, cest tres reposant.
Nous acquieçames, je voulais reprendre sa main qu'elle avait reprise - elle battait un peu plus vite près de mon coeur dans la pensée qui l'y portait, mais je ne la touchais pas. Nous partimes faire la cuisine - des pâtes, sans doute.
Nous acquieçames après quoi nous joignimes nos mains. Le soleil siffla quelques rayons jusqu'à nos membres comme une bouilloire sinuant paresseusement vers son point d'ébulition. L'apres coup de cette pensée, l'état dans lequel elle nous laissait apportait un réconfort fade, qui du coup ne jurait avec rien : il avait toute sa place. Je me dis : je vis pour des moments de réconforts simples et de contentements simples de soi. On se sait parfois baigné dans une sorte de gravité douce comme de l'huile d'olive qu'on prend pour la lumière d'un soleil qui donnerait aux choses des angles un peu plus clairs, un peu plus nets.
C'est vivre comme dans une scène banale d'un mauvis film.Après avoir dit quelque chose qui me satisfait, j'aime couler mon regard dans quelque perspective et je me regarde à la dérobée. La banalité, au sens de la repetition de saynettes codifiées, permet de sortir de soi, cest tres reposant.
Nous acquieçames, je voulais reprendre sa main qu'elle avait reprise - elle battait un peu plus vite près de mon coeur dans la pensée qui l'y portait, mais je ne la touchais pas. Nous partimes faire la cuisine - des pâtes, sans doute.