avec mes mains
Avec mes mains amies,
J’ai ignoré les erreurs fatales,
D’un langage haut en couleur,
En mimant le fruit de mes envies.
Elles sont ce prolongement,
Digne des meilleurs scénarios,
Ou l’irréfléchi prend le pas,
Sur le raisonnement et son ascendant.
Tantôt osées, ou bien timorées,
Leurs attitudes sont le reflet,
D’une personnalité au parcours,
Cahoteux, mais oh combien exalté.
Avec mes mains, l’envie
Si le sort en est jeté voire sans retour,
Je creuserai le lit de la rivière,
Pour y dormir sans ennemis.
Toujours prêt à répondre aux attentes,
D’une soif à conquérir l'irrationnel,
Afin d’illuminer les jours gris,
Quand le soir devient une plainte militante.
Être ce doux rêveur sous un rayon de lune,
Égaré dans un labyrinthe patchwork,
Où se croisent les regards qui condamnent
La fin prospère de ces étranges fortunes.
Avec mes mains, l’oubli
Délaissant l’âpreté de contacts rugueux,
Pour des frôlements lascifs et sensuels,
Abandonnant aux agités, leur tournis.
Lauréat d’aucun prix, ni de ses fioritures,
Seulement animé par l’énergie salutaire,
Sous les voûtes d’une cathédrale,
Vers les frontières de ma villégiature.
Vivant les paradoxes et les anecdotes,
À l’ombre des barreaux de la soumission,
Debout, avec l’ironie mordante et enfiévrée,
D’homme libre, exécrant les lèche-bottes.
Avec mes mains vieillies
À la lueur des bougies ou du feu de l’âtre
Je te rejoindrai pour me blottir à tes côtés
Toi mon alter ego, toi qui aimes la vie.
J’ai ignoré les erreurs fatales,
D’un langage haut en couleur,
En mimant le fruit de mes envies.
Elles sont ce prolongement,
Digne des meilleurs scénarios,
Ou l’irréfléchi prend le pas,
Sur le raisonnement et son ascendant.
Tantôt osées, ou bien timorées,
Leurs attitudes sont le reflet,
D’une personnalité au parcours,
Cahoteux, mais oh combien exalté.
Avec mes mains, l’envie
Si le sort en est jeté voire sans retour,
Je creuserai le lit de la rivière,
Pour y dormir sans ennemis.
Toujours prêt à répondre aux attentes,
D’une soif à conquérir l'irrationnel,
Afin d’illuminer les jours gris,
Quand le soir devient une plainte militante.
Être ce doux rêveur sous un rayon de lune,
Égaré dans un labyrinthe patchwork,
Où se croisent les regards qui condamnent
La fin prospère de ces étranges fortunes.
Avec mes mains, l’oubli
Délaissant l’âpreté de contacts rugueux,
Pour des frôlements lascifs et sensuels,
Abandonnant aux agités, leur tournis.
Lauréat d’aucun prix, ni de ses fioritures,
Seulement animé par l’énergie salutaire,
Sous les voûtes d’une cathédrale,
Vers les frontières de ma villégiature.
Vivant les paradoxes et les anecdotes,
À l’ombre des barreaux de la soumission,
Debout, avec l’ironie mordante et enfiévrée,
D’homme libre, exécrant les lèche-bottes.
Avec mes mains vieillies
À la lueur des bougies ou du feu de l’âtre
Je te rejoindrai pour me blottir à tes côtés
Toi mon alter ego, toi qui aimes la vie.