Sur le tard devenu montreur d’ours sur banquise disparue, ce job ne me fatiguai pas, tant l’ours et moi étions en osmose . De ces moments intimes on parlait de tout et de rien comme de vieux potes au comptoir, Bien sûr le sujet qui revenait sans cesse nous occupait l’esprit et nos silences en disait long sur notre philosophie,Alors on imaginait la meilleure façon survivre sans avoir à seriner nos états d’âme.
Un jour, que la banquise devenue peau de chagrin, on prit la décision de partir sous les tropiques, voyage sympathique , sauf à l’arrivée cette chaleur nous accablait, l’ours parlait d’erreur stratégique, et mois je soliloquais sur cette idée prise sans réelle motivation, le climat n’est en aucun cas une raison suffisante à changer de lieu.
Revenir en arrière serait admettre notre bévue , alors mea-culpa , ainsi fût fait, on prit la direction du pôle en riant aux éclats.
Un jour, que la banquise devenue peau de chagrin, on prit la décision de partir sous les tropiques, voyage sympathique , sauf à l’arrivée cette chaleur nous accablait, l’ours parlait d’erreur stratégique, et mois je soliloquais sur cette idée prise sans réelle motivation, le climat n’est en aucun cas une raison suffisante à changer de lieu.
Revenir en arrière serait admettre notre bévue , alors mea-culpa , ainsi fût fait, on prit la direction du pôle en riant aux éclats.
sur le tard suite
par sobac , jeudi 17 octobre 2019, 13:05 (il y a 2005 jours) @ sobac
Sur le tard devenu montreur d’ours sur banquise a moitié disparue, ce job ne me fatiguai pas, tant l’ours et moi étions en osmose . De ces moments intimes on parlait de tout et de rien comme de vieux potes au comptoir, Bien sûr le sujet qui revenait sans cesse nous occupait l’esprit et nos silences en disait long sur notre philosophie,Alors on imaginait la meilleure façon survivre sans avoir à seriner nos états d’âme.
Un jour, que la banquise devenue peau de chagrin, on prit la décision de partir sous les tropiques, voyage sympathique , sauf à l’arrivée cette chaleur nous accablait, l’ours parlait d’erreur stratégique, et mois je soliloquais sur cette idée prise sans réelle motivation, le climat n’est en aucun cas une raison suffisante à changer de lieu.
Revenir en arrière serait admettre notre bévue , alors mea-culpa , ainsi fût fait, on prit la direction du pôle en riant aux éclats.
L'ours retrouva une EX, moi je fis un stage de dresseur de puces, l'informatique avait le vent en poupe, la Silicon-valley affolait les pronostics sur la faisabilité de devenir milliardaire en plus d'être la nouvelle Mecque des trentenaires branchés.
Mon stage terminé je m’offrais une parenthèse, je me mis en quête de donner un sens a ma vie. Soit courir après l'infortune ou peindre mes jours d'optimisme, chercheur d'or me sembla la bonne résolution, en effet mes carats m'en donnait le privilège. J’échouais, à la pratique du tamis, mais réussissais dans l'art de convaincre,
J'optais dés lors pour la fonction d'usurpateur temporaire
Un jour, que la banquise devenue peau de chagrin, on prit la décision de partir sous les tropiques, voyage sympathique , sauf à l’arrivée cette chaleur nous accablait, l’ours parlait d’erreur stratégique, et mois je soliloquais sur cette idée prise sans réelle motivation, le climat n’est en aucun cas une raison suffisante à changer de lieu.
Revenir en arrière serait admettre notre bévue , alors mea-culpa , ainsi fût fait, on prit la direction du pôle en riant aux éclats.
L'ours retrouva une EX, moi je fis un stage de dresseur de puces, l'informatique avait le vent en poupe, la Silicon-valley affolait les pronostics sur la faisabilité de devenir milliardaire en plus d'être la nouvelle Mecque des trentenaires branchés.
Mon stage terminé je m’offrais une parenthèse, je me mis en quête de donner un sens a ma vie. Soit courir après l'infortune ou peindre mes jours d'optimisme, chercheur d'or me sembla la bonne résolution, en effet mes carats m'en donnait le privilège. J’échouais, à la pratique du tamis, mais réussissais dans l'art de convaincre,
J'optais dés lors pour la fonction d'usurpateur temporaire
sur le tard suite et fin
par sobac , vendredi 18 octobre 2019, 10:39 (il y a 2004 jours) @ sobac
Sur le tard devenu montreur d’ours sur banquise a moitié disparue, ce job ne me fatiguai pas, tant l’ours et moi étions en osmose . De ces moments intimes on parlait de tout et de rien comme de vieux potes au comptoir, Bien sûr le sujet qui revenait sans cesse nous occupait l’esprit et nos silences en disait long sur notre philosophie,Alors on imaginait la meilleure façon survivre sans avoir à seriner nos états d’âme.
Un jour, que la banquise devenue peau de chagrin, on prit la décision de partir sous les tropiques, voyage sympathique , sauf à l’arrivée cette chaleur nous accablait, l’ours parlait d’erreur stratégique, et mois je soliloquais sur cette idée prise sans réelle motivation, le climat n’est en aucun cas une raison suffisante à changer de lieu.
Revenir en arrière serait admettre notre bévue , alors mea-culpa , ainsi fût fait, on prit la direction du pôle en riant aux éclats.
L'ours retrouva une EX, moi je fis un stage de dresseur de puces, l'informatique avait le vent en poupe, la Silicon-valley affolait les pronostics sur la faisabilité de devenir milliardaire en plus d'être la nouvelle Mecque des trentenaires branchés.
Mon stage terminé je m’offrais une parenthèse, je me mis en quête de donner un sens a ma vie. Soit courir après l'infortune ou peindre mes jours d'optimisme, chercheur d'or me sembla la bonne résolution, en effet mes carats m'en donnait le privilège. J’échouais, à la pratique du tamis, mais réussissais dans l'art de convaincre,
J'optais dés lors pour la fonction d'usurpateur temporaire
cette situation dura le temps que dure les roses,la banquise me manquait, l'ours me manquait, je vieillissais , les ride s'accaparèrent de mon ego, je me faisais l'effet de radoter.
Contre toute attente la maladie vient me tenir compagnie, je n'aurais jamais cru qu'elle fit sont lit à l'endroit de mes rêves, cette période d'introspection me révéla la face cachée de mon être.
Dés lors mes priorités seraient simples, vivre au jour le jour sans à priori ni projets insensés.
J’écrivis à l'ours un matin d'hiver, lui révélant ma nouvelle condition sans rien n'omettre de mes incertitudes, puis enfin apaisé je profitais de faire des ballades en regardant la nature comme une amie avec qui on peut causer et ne rien ajouter de plus au cadeau qu'elle nous offre.
J'appris plus tard que l'ours errait toujours à la recherche du bonheur enfui.
Un jour, que la banquise devenue peau de chagrin, on prit la décision de partir sous les tropiques, voyage sympathique , sauf à l’arrivée cette chaleur nous accablait, l’ours parlait d’erreur stratégique, et mois je soliloquais sur cette idée prise sans réelle motivation, le climat n’est en aucun cas une raison suffisante à changer de lieu.
Revenir en arrière serait admettre notre bévue , alors mea-culpa , ainsi fût fait, on prit la direction du pôle en riant aux éclats.
L'ours retrouva une EX, moi je fis un stage de dresseur de puces, l'informatique avait le vent en poupe, la Silicon-valley affolait les pronostics sur la faisabilité de devenir milliardaire en plus d'être la nouvelle Mecque des trentenaires branchés.
Mon stage terminé je m’offrais une parenthèse, je me mis en quête de donner un sens a ma vie. Soit courir après l'infortune ou peindre mes jours d'optimisme, chercheur d'or me sembla la bonne résolution, en effet mes carats m'en donnait le privilège. J’échouais, à la pratique du tamis, mais réussissais dans l'art de convaincre,
J'optais dés lors pour la fonction d'usurpateur temporaire
cette situation dura le temps que dure les roses,la banquise me manquait, l'ours me manquait, je vieillissais , les ride s'accaparèrent de mon ego, je me faisais l'effet de radoter.
Contre toute attente la maladie vient me tenir compagnie, je n'aurais jamais cru qu'elle fit sont lit à l'endroit de mes rêves, cette période d'introspection me révéla la face cachée de mon être.
Dés lors mes priorités seraient simples, vivre au jour le jour sans à priori ni projets insensés.
J’écrivis à l'ours un matin d'hiver, lui révélant ma nouvelle condition sans rien n'omettre de mes incertitudes, puis enfin apaisé je profitais de faire des ballades en regardant la nature comme une amie avec qui on peut causer et ne rien ajouter de plus au cadeau qu'elle nous offre.
J'appris plus tard que l'ours errait toujours à la recherche du bonheur enfui.
un avis
par sobac , lundi 21 octobre 2019, 18:49 (il y a 2001 jours) @ sobac
un avis
un avis
par sobac , mardi 22 octobre 2019, 10:48 (il y a 2000 jours) @ sobac
pas d'avis , pas de vie, tout se meurt, corps en decomposition
matins blêmes et portes rouillées
plus de place dans cette éternité à l'abandon
demain allons replanter des champs de blés
matins blêmes et portes rouillées
plus de place dans cette éternité à l'abandon
demain allons replanter des champs de blés
souvent
par sobac , mercredi 23 octobre 2019, 13:49 (il y a 1999 jours) @ sobac
Souvent on parle pour rien
on se prend pour le centre du monde
usurpateur
heureusement
avec
introspection
tout devient plus clair
enfin
rire quel remède
on se prend pour le centre du monde
usurpateur
heureusement
avec
introspection
tout devient plus clair
enfin
rire quel remède
sur le tard suite et fin
par s[i]e[/i]nile ll , dimanche 27 octobre 2019, 23:24 (il y a 1995 jours) @ sobac
c'est Michaux je crois qui a dit "Je reste fidèle à mes amis connus et inconnus". Qui que ce soit, ce texte m'y a fait penser à plusieurs titres. C'est un peu farfelu mais ça passe, j'aime bien, j'adhère, je voyage avec toi, si tu le veux bien bien sûr.
sur le tard suite et fin
par sobac , lundi 28 octobre 2019, 10:05 (il y a 1994 jours) @ s[i]e[/i]nile ll
"je voyage avec toi, si tu le veux bien sûr."
si je peux être ce maillon farfelu ubuesque et utopiste me v'là content pour la journée
Carnet de voyage
L'esprit encombrait de peccadilles
il cheminait sur l'écume du temps
c'est a cet instant qu'il vit, l'envie,
cette pourvoyeuse de vaudeville
L'ennui ne serait donc point rimaille
dans cet univers de contretemps
où la moindre erreur inassouvie
prends des allures de pacotilles
N'écoutant que son ardeur rebelle
il s'inventa une armure lycose
afin d'avoir l'arme sensible
puis déjoua les rails parallèles
Maintenant ses heures sont flanelles
quand il dort, les odeurs s'ankylosent
le désir prend la forme de cibles
et sa raison n'a plus de séquelles
si je peux être ce maillon farfelu ubuesque et utopiste me v'là content pour la journée
Carnet de voyage
L'esprit encombrait de peccadilles
il cheminait sur l'écume du temps
c'est a cet instant qu'il vit, l'envie,
cette pourvoyeuse de vaudeville
L'ennui ne serait donc point rimaille
dans cet univers de contretemps
où la moindre erreur inassouvie
prends des allures de pacotilles
N'écoutant que son ardeur rebelle
il s'inventa une armure lycose
afin d'avoir l'arme sensible
puis déjoua les rails parallèles
Maintenant ses heures sont flanelles
quand il dort, les odeurs s'ankylosent
le désir prend la forme de cibles
et sa raison n'a plus de séquelles