Dans son
dans son bol, de riz, de viel'avenir d'un ciel gris
pollué, saturé, l'asphyxie
te guette, enfant qui brouette
la misère qui colle a tes souliers
usant ton corps déjà condamné
dans sa tasse, la vie ressasse
le prix à payer, vivre sa priorité,
elle, en tresse, mais déjà femme,
dont le corps offert, est son drame,
vis speed, vie sordide
pour ce corps macadam
dans ton écuelle, mon frère
ta part de mystères,
ceux a l'écart dans une venelle
entre un rêve éveillé
et une colère passagère
font de toi un être solidaire
dans ma cuve, ce sont les effluves
qui disent a ma jeunesse
qu'elle a pris trop tôt la tangente
que la vieillesse
me tanne la peau des fesses
il ne reste que des promesses
pour ma vie qui déchante
dans son amphore, l'ami phosphore
des mots s'échappent , qui happent
le tourbillon de sa vie
lui qui n'oublie jamais
d'écrire sur la folie
quand elle est source d'insomnies
quand le lit quitte la rivière
que les mots partent en guerre
quand les mots disent encore
que leur éclats sont visionnaires
alors dans son amphore, il dansent sans sans faire
dans son assiette, profusion de denrées
mets recherchés, c'est tous les jours fête,
mais ce n'est pas la réalité
la majorité crève sous le poids des dettes
lui n'en a que faire
cet homme est milliardaire
dans sa jatte, l'éclat',
crème fouettée , un vice qu'elle acclimate
avec perversité, dans une vie
de luxure , son armure
elle n'est attirée que par la date
de sa prochaine teinture
dans mon litre, ma vie de pitre
insouciance , outrecuidance
sur les chemins de l'école
aux rives de l'âge
une immense vitre
m'a offert sa pertinence
dans ma bouteille, mon grand père , sa treille
m'a donné le goût du vin.
de la conviction du partage
pour qu'enfin
en moi se réveille
l'idée que rien n'est naufrage
dans sa marmite, qui ou quoi crépite,
qui vraiment l'habite,
est-ce l'attrait pour avoir l'air,
ou l'air, dont nous avons besoin
paradoxe, de l'idéal simplifié
dans l'attente d'être exaucé
dans sa sébile, un regard scintille,
celui de son prochain
générosité de l'instinct
tout ce qui brille
donne faim , ainsi la fin
va, le reste, peccadille.
dans son gobelet, l'ado refait,
le monde a sa façon,
énième tentative,
cet âge a comme image,
le parfait de l'imparfait,
rêver permet, la prospective
dans son verre, elle énumère,
la liste, celle qui est la clé,
d'un bonheur en trompe l'oeil,
quand sur la feuille
elle décrit ses angoisses
la nuit, comme cercueil
dans son auto, l'homme, en somme
ce H qui dégomme.
roulant des mécaniques
l'air lubrique
et ensuite s'étonne
s'il perd ses neurones
dans son écrin, la femme imagine demain
en accouchant la vie
en créant les futurs matins
elle ne désespère pas de l'humain
elle voudrait tant que la vie soit envie
et que l'homme change enfin
devenu récipiend'air
homme a tout faire
j'y crois dur comme fer
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