Le bruit du silence
Vous avez tracé des rails de lumière
Un point d'horizon et des maisons tout autour
Des gens qui dorment
Vous avez dessiné les mains le long du corps
De longues enjambées dans la lenteur d'un brouillard floconneux touchant à peine le sol
Vous avez déposé entre deux trains une forme qui fuit quand le pavé résonne aux carreaux
Rien de plus apaisant la main posée sur le monde
Vous avez enfermé les insomniaques derrière le tableau
De l'autre côté de la ville vous avez coupé les ponts
La tête que vous avez voulu bien faite respire l'isolement empêchant le voyage
Bouche muette au bord du chemin c'est une image dans l'image que vous avez décidé de poser
Ouverte à la pluie
A votre langue indicible
Habillée comme vous le souhaitiez
Nue sur le fer à la merci de votre crayon dont vous êtes propriétaire
La colère mange le coin de la rue que vous avez oublié
Tout est métallique
Mystérieusement tendu dans cette forme sans âme
Sans écharpe que votre main a le pouvoir de rayer comme une illusion
Puisque vous avez omis le banc sur lequel la poser
A quelle heure dans ce parfait silence cette rébellion du corps risque t-elle prendre vie ?
Une forme de pensée dont vous perdriez la maîtrise
Faudra-t-il la dissoudre en particules d'acier
Un point d'horizon et des maisons tout autour
Des gens qui dorment
Vous avez dessiné les mains le long du corps
De longues enjambées dans la lenteur d'un brouillard floconneux touchant à peine le sol
Vous avez déposé entre deux trains une forme qui fuit quand le pavé résonne aux carreaux
Rien de plus apaisant la main posée sur le monde
Vous avez enfermé les insomniaques derrière le tableau
De l'autre côté de la ville vous avez coupé les ponts
La tête que vous avez voulu bien faite respire l'isolement empêchant le voyage
Bouche muette au bord du chemin c'est une image dans l'image que vous avez décidé de poser
Ouverte à la pluie
A votre langue indicible
Habillée comme vous le souhaitiez
Nue sur le fer à la merci de votre crayon dont vous êtes propriétaire
La colère mange le coin de la rue que vous avez oublié
Tout est métallique
Mystérieusement tendu dans cette forme sans âme
Sans écharpe que votre main a le pouvoir de rayer comme une illusion
Puisque vous avez omis le banc sur lequel la poser
A quelle heure dans ce parfait silence cette rébellion du corps risque t-elle prendre vie ?
Une forme de pensée dont vous perdriez la maîtrise
Faudra-t-il la dissoudre en particules d'acier