Puisqu'on ne sait d'où Il vient...
Un son parfois remue du fond de mon orgueil,Son fameux qui fait bruire et frissonner les feuilles.
Il eût été si simple d'appeler au secours
Des tous premiers rayons qui annoncent le jour.
Ce son, c'est le Souffle qui toujours enfanta,
Ce son-là qui sévit sur l'air du Golgotha,
Comme partout sur tous, sur les chemins, les doutes,
Ô Vent de feu, Vent vainqueur, Toi qui nous écoutes !
Si facile en effet, qu'il eût fallu choisir
De bénir jour ou nuit, mais rien, sans rien maudire,
Sans jamais rien dire qui fût rire ou de trop ;
Sans jamais oublier que partout mord la mort,
Que fontaines pourtant font éclabousser l'or,
Pontons, puits et bateaux, nous exister par l'eau.
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s[i]e[/i]nile ll,
30/12/2019, 23:58
- Puisqu'on ne sait d'où Il vient... - sobac, 31/12/2019, 13:34