Muet
par Périscope 
, mercredi 08 janvier 2020, 11:03 (il y a 1781 jours)
"Muet. Le lien des mots commence à se défaire
aussi. Il sort des mots.
Frontières. Pour un peu de temps
nous le voyons encore.
Il n'entend presque plus.
Hélerons-nous cet étranger s'il a oublié
notre langue, s'il ne s'arrête plus pour écouter ?
Il a affaire ailleurs.
Il n'a plus affaire à rien.
Même tourné vers nous,
c'est comme si on ne voyait plus rien de son dos.
Dos qui se voûte
pour passer sous quoi ?"
aussi. Il sort des mots.
Frontières. Pour un peu de temps
nous le voyons encore.
Il n'entend presque plus.
Hélerons-nous cet étranger s'il a oublié
notre langue, s'il ne s'arrête plus pour écouter ?
Il a affaire ailleurs.
Il n'a plus affaire à rien.
Même tourné vers nous,
c'est comme si on ne voyait plus rien de son dos.
Dos qui se voûte
pour passer sous quoi ?"
Muet
par sobac , mercredi 08 janvier 2020, 13:42 (il y a 1781 jours) @ Périscope
carpe & diem
Muet
Mouais. C'est mou. Pas grand-chose à dire.
Muet
par Périscope , mercredi 08 janvier 2020, 17:54 (il y a 1780 jours) @ 411
Si tu prenais le temps de lire tous les mots et de voir comment ils renvoient
à la vie et à son actualité,
peut-être que tu trouverais cela un peu moins mou
à la vie et à son actualité,
peut-être que tu trouverais cela un peu moins mou
Muet
c'est un portrait saisissant et fantomatique...combien en avons-nous côtoyés de ces fantômes, nous éloignant dès que possible de leur absence? comme si le lien du langage était le même que celui du regard.
Muet
par Périscope , samedi 11 janvier 2020, 11:11 (il y a 1778 jours) @ seyne
oui,
et c'est ce dépouillement, cet effacement, cette dilution de l'identité
et donc de l'être,
avec juste ce qu'il faut pour exprimer cela,
une économie (sensible) de l'écriture qui permet elle aussi
d'évoquer ce moins
encore une fois? comment les choix de l'écriture(le style) s'accordent-ils avec
le propos ?
à un moment donné, l'un est l'autre sont indissociables, indiscernables, peut-être
qua là alors une réussite est atteinte...
et c'est ce dépouillement, cet effacement, cette dilution de l'identité
et donc de l'être,
avec juste ce qu'il faut pour exprimer cela,
une économie (sensible) de l'écriture qui permet elle aussi
d'évoquer ce moins
encore une fois? comment les choix de l'écriture(le style) s'accordent-ils avec
le propos ?
à un moment donné, l'un est l'autre sont indissociables, indiscernables, peut-être
qua là alors une réussite est atteinte...