Mes frères
Mes frères
Dans les niches de ma mémoire aboient
des chiens féroces, mais qui retient leurs chaînes,
sur la pente, tenir debout,
sur la pente de ronces moisies qui descend
d’hier à aujourd’hui,
le fracas de leurs chaînes plus apaisant
que mon silence, sur la râpe de leurs grognements
s’émousse un secret, arriverai-je à temps,
tu es celui qui retient la chaîne,
on pourrait ne pas s’arrêter à ce trou,
passer devant les chiens, ne pas leur offrir ta barbaque d’homme,
mais déjà à l’aube ils terrifient les faubourgs,
je me suis arrêté à l’incompréhensible.
Dans les niches de ma mémoire aboient
des chiens féroces, mais qui retient leurs chaînes,
sur la pente, tenir debout,
sur la pente de ronces moisies qui descend
d’hier à aujourd’hui,
le fracas de leurs chaînes plus apaisant
que mon silence, sur la râpe de leurs grognements
s’émousse un secret, arriverai-je à temps,
tu es celui qui retient la chaîne,
on pourrait ne pas s’arrêter à ce trou,
passer devant les chiens, ne pas leur offrir ta barbaque d’homme,
mais déjà à l’aube ils terrifient les faubourgs,
je me suis arrêté à l’incompréhensible.